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Plateforme ouverte du patrimoine

Usine métallurgique dite Forge de Perrecy

Désignation

Dénomination de l'édifice

Usine métallurgique

Appellation d'usage

Forge de Perrecy

Destination actuelle de l'édifice

Logement

Titre courant

Usine métallurgique dite Forge de Perrecy

Localisation

Localisation

Bourgogne-Franche-Comté ; Saône-et-Loire (71) ; Perrecy-les-Forges ; impasse de la Forge

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Bourgogne

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Saône-et-Loire

Canton

Toulon-sur-Arroux

Lieu-dit

La Forge

Adresse de l'édifice

Forge (impasse de la)

Références cadastrales

1984 AI 94 à 97 ; 111 à 115 ; 354

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice

L'Oudrache

Partie constituante non étudiée

Usine de transformation des métaux ; logement d'ouvriers ; digue

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

2e quart 17e siècle ; 1er quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1634 ; 1824

Commentaires concernant la datation

Daté par travaux historiques

Auteur de l'édifice

Description historique

La Forge de Perrecy, créée en 1634 par le prieuré de Perrecy, est acquise par Jean-Baptiste Perrot en 1792 auquel succède en 1812 Nicolas Perrot, propriétaire des forges de Gueugnon. L'usine comporte alors un haut fourneau au charbon de bois, deux feux d'affinerie et un martinet. Elle est rachetée en 1824 par Joseph Auloy qui y adjoint six fours à réverbère, un four à réchauffer, trois trains de laminoirs. Propriété de Philippe Bertault à partir de 1831, la forge produit environ 1 300 tonnes de fonte et fer (l'usine dispose alors d'une fonderie). La mauvaise qualité de ses minerais, l'utilisation du charbon de bois au détriment de la houille et la concurrence des laminoirs des Etablissements Schneider du Creusot entraînent l'arrêt du haut fourneau en 1837 (démoli en 1854) , celui des laminoirs en 1838. Sur le site, en grande partie démoli entre 1854 et 1870, seuls subsistent la chaussée de l'étang asséché, l'usine de transformation des métaux (laminoirs et fours) de 1824 et deux bâtiments de logements ouvriers construits entre 1824 et 1832. Aux trois roues hydrauliques existant en 1824 (alimentées par un étang de 91 hectares) est adjoint à partir de 1824 une machine à vapeur de 52 ch, puis une seconde dans les années 1830 (d'une puissance inférieure à 10 ch). En 1827 la Forge de Perrecy employait environ 150 ouvriers, une centaine en 1831/32, 75 à sa fermeture.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Moellon ; appareil à assises alternées ; moellon sans chaîne en pierre de taille ; enduit

Matériaux de la couverture

Tuile mécanique ; tuile plate

Description de l'élévation intérieure

Étage de soubassement ; 1 étage carré

Typologie du couvrement

Charpente en bois apparente

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; croupe

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie thermique ; produite sur place

Commentaire descriptif de l'édifice

De l'ancienne usine de transformation des métaux, couverte d'un toit à longs pans en tuile plate à croupe et demi-croupe, ne subsiste principalement que l'ancienne halle des laminoirs et fours. Les façades et pignons, en moellon de calcaire (appareil à assises alternées) , étaient initialement percés d'arcades (arcs en plein cintre) , formant ainsi une halle. La partie sud du bâtiment, convertie en grange agricole, en a conservé la trace : deux arcades subsistent, tandis que la maçonnerie de remplissage des autres arcades, enduite, laisse apparaître leur forme originelle. La grange a conservé une partie de la charpente en bois apparente. La partie nord du bâtiment, comprenant peut-être des vestiges de la forge antérieure à 1824, se compose d'un rez-de-chaussée et d'un étage carré résultant de modifications postérieures à 1838. La demi-croupe et les traces d'arrachement sur le pignon nord attestent des modifications apportées au bâtiment. Les logements ouvriers ouest sont dotés d'un étage carré, ceux de la digue d'un étage de soubassement supplémentaire. Ces deux bâtiments, en moellon enduit, sont couverts de toits à longs pans, avec ou sans croupe, en tuile mécanique et plate.

État de conservation (normalisé)

Établissement industriel désaffecté

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2000

Date de rédaction de la notice

2000

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Pillet Frédéric

Typologie du dossier

Dossier individuel

Accès Mémoire

Patrimoine industriel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire 17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55