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Plateforme ouverte du patrimoine

Aciérie du Breuil ; actuellement Industeel France (activités liées au canal du Centre)

Désignation

Dénomination de l'édifice

Aciérie

Appellation d'usage

Du Breuil

Titre courant

Aciérie du Breuil ; actuellement Industeel France (activités liées au canal du Centre)

Localisation

Localisation

Bourgogne-Franche-Comté ; Saône-et-Loire (71) ; Le Breuil

Précision sur la localisation

Oeuvre située en partie sur la commune : Torcy ; Anciennement région de : Bourgogne

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Saône-et-Loire

Canton

Le Creusot

Lieu-dit

Harfleur

Références cadastrales

1986 AR 3 ; 1986 BE 268

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

Isolé

Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice

Canal du Centre

Partie constituante non étudiée

Bureau d'entreprise ; entrepôt industriel ; four industriel ; hangar ; centrale électrique ; atelier de réparation

Nom de l'édifice

Ensemble métallurgique de l'Usine du Breuil ; actuellement Industeel France

Références de l'édifice de conservation

IA71000139

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

1er quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1916

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Description historique

La société Schneider et Cie entreprend à partir de 1916 l'installation d'une nouvelle aciérie sur le site du Breuil, sous la direction de l'ingénieur Alphonse Barberot. La construction, supervisée par le service d'architecture de l'entreprise dirigé par M. Landrevault, fut exécutée par les entreprises Munier (charpentes métalliques), Meyer (atelier dolomitique en béton armé), Mallet et Lorphelin (autres bâtiments en béton armé dont la sous-station électrique). Achevée en 1918, cette usine est alors dotée de vingt-huit gazogènes Hilger, huit fours Martin (deux fours basiques de 25 à 30 tonnes et six de 50 à 60 tonnes dont un acide) . L'aciérie est destinée à la fabrication de gros lingots, gros moulages et lingots en acier au carbone pour les laminoirs voisins à partir de 1920. Elle conserve cet équipement jusqu'en 1957 (excepté le four n°1, détruit en 1944) . A cette date les fours n°2, 3 et 4 sont remplacés par deux fours électriques de 80 tonnes et une installation de coulée sous vide ; les fours n°5 et 6 par un troisième four électrique en 1961, puis les fours n°7 et 8 par une fonderie d'acier. Jusqu'en 2006, Usinor Industeel exploite sur ce site un four électrique de 100 tonnes, une installation de coulée sous pression et une fonderie d'acier. L'ancienne halle des gazogènes est en cours de démantèlement. L'usage du charbon est abandonné à partir de 1957 au profit de l'électricité.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Brique ; béton ; métal ; pan de fer ; béton armé

Matériaux de la couverture

Tuile mécanique ; béton en couverture ; tôle nervurée

Typologie du couvrement

Charpente métallique apparente ; charpente en béton armé apparente ; voûte en berceau

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; terrasse ; lanterneau

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie électrique ; achetée

Commentaire descriptif de l'édifice

Les cinq halles de l'aciérie sont constituées de structures et charpentes métalliques apparentes (poteaux et poutrelles à treillis), couvertes de toits à longs pans en tuile mécanique, à lanterneau. La halle de coulée sous pression, perpendiculaire aux précédentes, est bardée et couverte de tôles nervurées. Les bâtiments annexes sont de deux types : soit des bâtiments à pans de fer, remplissage en brique et toits à longs pans en tuile mécanique (magasin à briques), soit des bâtiments en béton armé, couverts d'un toit-terrasse (atelier d'entretien, sous-station électrique), d'une voûte en béton (hangar industriels des locomotives) ou d'une charpente en béton armé apparente couvertes de toits à longs pans en tuile mécanique (atelier de dolomie). L'usine fait partie en 2013 du groupe ArcelorMittal. Il se compose d'un ensemble de production recentré sur l'acier recyclé pour des projets spécifiques (crémaillères destinées à l'industrie d'exporation pétrolières, pièces pour Airbus ...) et d'un Centre de Recherche des Matériaux du Creusot.

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2000

Date de rédaction de la notice

2000

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Pillet Frédéric

Typologie du dossier

Sous-dossier

Accès Mémoire

Patrimoine industriel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire 17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55

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Vue de l'aciérie depuis le nord-est.
Vue de l'aciérie depuis le nord-est.
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine ; (c) Communauté urbaine Le Creusot - Montceau-les-Mines
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La halle de coulée.
La halle de coulée.
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine ; (c) Communauté urbaine Le Creusot - Montceau-les-Mines
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Extrémité nord de la halle des fours.
Extrémité nord de la halle des fours.
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine ; (c) Communauté urbaine Le Creusot - Montceau-les-Mines
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Chantier de moulage (fonderie d'acier).
Chantier de moulage (fonderie d'acier).
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Le four électrique de 100 tonnes en activité.
Le four électrique de 100 tonnes en activité.
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine ; (c) Communauté urbaine Le Creusot - Montceau-les-Mines
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De gauche à droite, l'ancienne halle des gazogènes, le parc à riblons et la halle des fours.
De gauche à droite, l'ancienne halle des gazogènes, le parc à riblons et la halle des fours.
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine ; (c) Communauté urbaine Le Creusot - Montceau-les-Mines
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A gauche l'ancienne sous-station électrique, au fond l'aciérie (le bâtiment le plus élevé est celui de la coulée sous pression), à droite l'atelier d'entretien.
A gauche l'ancienne sous-station électrique, au fond l'aciérie (le bâtiment le plus élevé est celui de la coulée sous pression), à droite l'atelier d'entretien.
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine ; (c) Communauté urbaine Le Creusot - Montceau-les-Mines
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L'ancien atelier dolomitique, vue depuis le parc à riblons.
L'ancien atelier dolomitique, vue depuis le parc à riblons.
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine ; (c) Communauté urbaine Le Creusot - Montceau-les-Mines
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Ancien hangar des locomotives.
Ancien hangar des locomotives.
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Les moules de la Coulée Sous Pression.
Les moules de la Coulée Sous Pression.
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine ; (c) Communauté urbaine Le Creusot - Montceau-les-Mines
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Vue aérienne de l'aciérie depuis le nord-est.
Vue aérienne de l'aciérie depuis le nord-est.
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine ; (c) Communauté urbaine Le Creusot - Montceau-les-Mines
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Ancien hangar des locomotives.
Ancien hangar des locomotives.
(c) Région Bourgogne - Inventaire général ; (c) Communauté urbaine Le Creusot - Montceau-les-Mines
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L'ancien atelier dolomitique, vue depuis le parc à riblons.
L'ancien atelier dolomitique, vue depuis le parc à riblons.
(c) Région Bourgogne - Inventaire général ; (c) Communauté urbaine Le Creusot - Montceau-les-Mines
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