Grosse forge
Atelier des Presses et Pilons ; Usinor Industeel
Grosse forge dite Atelier des Presses et Pilons, actuellement Usinor Industeel
Bourgogne-Franche-Comté ; Saône-et-Loire (71) ; Le Creusot ; 1 rue Baptiste Marcet
Anciennement région de : Bourgogne
Saône-et-Loire
Le Creusot
Baptiste Marcet (rue) 1
1986 AE 112, 117
En ville
Atelier de fabrication ; cheminée d'usine
Ensemble métallurgique de forgeage et laminage
IA71000160
3e quart 19e siècle
1870
Daté par travaux historiques
La société Schneider et Cie entreprend la construction d'une grosse forge à partir de 1870, appelée atelier des presses et pilons et abritant plusieurs marteaux-pilons. La grosse forge est dotée d'une cheminée en tôle rivetée de 70 m. Progressivement les ateliers s'étendent vers le sud : marteau-pilon de 100 t en 1876, deux autres de 15 et 20 t en 1878, un de 40 t en 1884, et enfin trois presses à forger de 1 200 à 3 000 t de 1889 à 1895. Entre 1880 et 1895 sont édifiés des ateliers de trempe et de cémentation, construits entre le forgeage et la voie PLM Chagny-Nevers. En 1900 le site est complété, au sud, d'annexes destinées à l'usinage des pièces forgées. A partir de 1910 les ateliers sont équipés de nouvelles presses, tandis qu'en 1930 le marteau-pilon de 100 t est arrêté. En 1951, la grosse forge est équipée d'une presse de 7500 t. A partir de 1970 la grosse forge est l'objet de réinvestissements importants : transformation du matériel existant et adjonction en 1976 d'une nouvelle presse de 9000 t (puis 11500 t) entraînant, entre autre, la modification des anciennes halles des marteaux-pilons et des presses : seule la première halle des marteaux-pilons (antérieur à 1876) subsiste.
Brique ; fer ; fonte ; pan de fer ; essentage de tôle
Tuile mécanique ; tôle nervurée
En rez-de-chaussée
Charpente métallique apparente
Toit à longs pans ; lanterneau
Énergie thermique ; produite sur place ; énergie électrique ; produite à distance ; achetée
L'atelier des marteaux-pilons des années 1870, formé de trois travées (une halle centrale et deux halles latérales plus petites) , est constituées de colonnes creuses en fonte (espacées de dix mètres) portant des poutrelles à treillis. Celles-ci sont le support de fermes métalliques en profilés rivetés (cornières) disposées tous les cinq mètres. Dans la halle centrale, les fermes métalliques sont surélevées par un niveau supérieur de colonnettes de fonte, contreventées, et ménageant ainsi un éclairage latéral. Les travées latérales étaient closes latéralement par une structure à pans de fer et remplissage de briques, percée de baies. Les ateliers de trempes et cémentation sont formés d'une succession de petites halles. Les annexes d'usinage sont formées de poteaux à treillis, poutrelles à treillis (chemins de roulement des ponts roulants) , pans de fer et remplissage en briques. Les bâtiments postérieurs à 1970 sont constitués de structures métalliques assemblées par soudure. Tous ces bâtiments, à charpente métallique apparente (quelques vestiges de lanterneaux) , sont couverts en tuile mécanique, sauf les bâtiments postérieurs à 1970, en tôle nervurée.
IM71000428 ; IM71000429
À signaler
Cheminée d'usine ; machine de production (étudiée dans la base Palissy)
Cette cheminée en tôle rivetée, deuxième du genre après celle construite vers 1869-1870 pour le service des hauts fourneaux (détruite) , est le dernier exemple connu en France de ce type de construction.
Propriété privée
2000
© Inventaire général ; © Communauté urbaine Le Creusot - Montceau-les-Mines
2000
Pillet Frédéric
Sous-dossier
Patrimoine industriel
Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire 17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55