Hôtel
Restaurant
Hôtel
Bourgogne-Franche-Comté ; Saône-et-Loire (71) ; Saint-Germain-du-Bois ; 2, 4, 6 route de Sens ; 1, 3, 5, 7, 9 route de Louhans
Anciennement région de : Bourgogne
Saône-et-Loire
Saint-Germain-du-Bois
Sens (route de) 2, 4, 6 ; Louhans (route de) 1, 3, 5, 7, 9
1825 B1 108 ; 1985 AH 195, 196, 198, 200, 201, 376
En village
Cellier ; logement ; puits ; garage ; écurie ; mur de clôture
Milieu 18e siècle
Hôtel figurant sur le cadastre ancien, construit par le Marquis de Scorailles aux environs de 1750. Il serait ensuite devenu relais de poste puis auberge. L'une des salles a servi de salle de justice, ceci explique la présence d'un bas-relief attribué à F. Rude représentant La Justice, sur la façade. Les murs de cette salle ont été recouverts au 19ème siècle de peintures murales représentant des ponts et moulins de la région.
Brique ; calcaire ; moellon
Tuile plate
Rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré
Toit à longs pans ; toit à deux pans ; croupe
Escalier hors-oeuvre, escalier dans-oeuvre : escalier droit, escalier tournant, en charpente, en maçonnerie
Hôtel particulier implanté au coeur du bourg, à l'angle de la Route de Louhans et de la Route de Sens, constitué d'un logis et d'un bâtiment des dépendances en vis-à-vis. Il est construit en brique sur soubassement de pierre. Tous les encadrements de baies sont en pierre, surmontés d'un arc de décharge en brique. L'habitation se compose d'un corps central flanqué de deux pavillons oblongs. Le rez-de-chaussée comporte trois grandes salles plafonnées à la française. La pièce centrale est chauffée par une cheminée monumentale en pierre tandis que les deux autres sont chauffées par de petites cheminées en marbre (à incrustations de marbre de couleur) à piedroits cannelés (style Louis XVI). Les poutres sont moulurées d'un quart de rond. On monte à l'étage par un bel escalier tournant en chêne, à jour et deux volées droites, à rampe en fer forgé. A l'étage les chambres sont desservies par un couloir central. La charpente à fermes sur blochets et double faîtage contreventé par des croix-de-saint-André possède une lierne. Le sol du comble est recouvert d'un plancher aux deux tiers et de carreaux de terre cuite sur le tiers gauche. Côté cour on accède au rez-de-chaussée par des escaliers convexes à astragale. Côtés rue les escaliers sont à deux volées droites affrontées parallèles à la façade. Un puits au mur de margelle en dalles de pierre se trouve dans la cour, devant la façade. Le bâtiment des dépendances, à façade symétrique, est constitué de deux écuries flanquées d'une remise à voiture de part et d'autre. Un logement termine le bâtiment à son extrémité droite. Le linteau des portes charretières dessine un arc en anse-de-panier. Tous les plafonds sont à la française. Un très bel escalier en chêne rampe-sur-rampe, à deux volées droites reposant sur une potence, se trouve dans l'angle antérieur gauche du bâtiment. Les toitures à égouts retroussés sont soulignées d'une corniche à cinq rangs, le deuxième et le quatrième étant posés pointes en avant. Les lucarnes sont en bois, à fenêtre à linteau segmentaire. L'une d'entre elles, surmontée de pinacles, est une "prouesse de compagnonnage".Toutes les croupes sont coiffées des mêmes épis de faîtage métalliques très ouvragés. Un portail en pierre à piliers à bossage, linteau droit et chasse-roues, ouvre sur chacune des routes.
Logis et dépendances en vis-à-vis
Propriété privée
2007
© Ecomusée de la Bresse Bourguignonne ; © Inventaire général
2007
Prost Gaëlle
Dossier individuel
Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire 17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55