Hôtel-Dieu
Hôpital psychiatrique ; maison de retraite
Hôtel-Dieu ; aujourd'hui hôpital psychiatrique et maison de retraite
Bourgogne-Franche-Comté ; Saône-et-Loire (71) ; Mâcon ; 344 rue des Epinoches
Anciennement région de : Bourgogne
Bourgogne
Mâcon
Epinoches (rue des) 344
2010 AD 478
En ville
Chapelle ; pharmacie
3e quart 18e siècle ; 4e quart 18e siècle
1761 ; 1784
Daté par source
Attribution par source
Initialement établi dans le Bourgneuf près de la Saône, l'hôtel-Dieu menaçait ruine et était devenu insuffisant, comme l'indique le maître entrepreneur mâconnais Michel Minoya, expert nommé d'office, dans son procès-verbal de visite du 27 octobre 1757. Les recteurs sont autorisés par lettres patentes du 19 février 1757, enregistrées au Parlement le 8 août 1759, à faire bâtir un nouvel établissement. L'emplacement du jardin de la Moussière est choisi pour la salubrité de l'air et l'abondance des eaux, malgré l'importante déclivité du terrain. Pour édifier le nouvel hôtel-Dieu, les recteurs s'adressent en 1760 à l'architecte lyonnais Melchior Munet, qui dirige alors la construction du dôme de l'hôtel-Dieu de Lyon, d'après les plans de l'architecte Jacques-Germain Soufflot. Les travaux commencent en mai 1761, sous la direction de Michel Minoya. Le maître charpentier mâconnais Benoît Meunier édifie la charpente du dôme en 1766. En 1770, l'édifice est partiellement achevé et on y transfère les malades, bien que, faute de finances, seules deux salles soient aménagées. Les travaux reprennent en 1784 sur les devis de l'entrepreneur mâconnais Bernard Franciset. La troisième salle de malades est meublée en 1788 et la quatrième un an plus tard. L'hôtel-Dieu achevé disposait d'une dizaine de salles : il admettait les malades de la ville mais également ceux de la campagne, ainsi que les militaires et, pendant un temps, les enfants abandonnés âgés de moins de sept ans. Toujours en activité, il abrite aujourd'hui une maison de retraite, des services de soins de longue durée et de psychiatrie. Si l'intérieur de l'édifice a fait l'objet de transformations, l'extérieur a été préservé.
Pierre ; pierre de taille ; appareil mixte
Tuile creuse ; ardoise
Plan régulier
Sous-sol ; rez-de-chaussée ; 1 étage carré ; étage en surcroît
Coupole ; voûte d'arêtes
Élévation ordonnancée
Toit à deux pans ; dôme ovale
Escalier intérieur : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie
Groupe d'arbres
En raison de la forte déclivité du terrain, l'édifice est constitué de deux étages de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé, un étage-carré et un demi-étage. Les bâtiments sont construits en pierre de couleur ocre foncé, rehaussée de calcaire blanc (chaînes d'angles, pilastres, encadrement des ouvertures, bandeau et corniche) et couverts de toits à longs pans en tuile creuse. Les salles de malades, longues de près de vingt-deux mètres, étaient réparties sur deux niveaux dans trois corps de bâtiments disposés en T autour d'une chapelle centrale de plan ovale, couronnée par une tour-lanterne à dôme couvert d'ardoise et éclairée par huit fenêtres en plein-cintre percées dans le tambour. Directement accessibles depuis les salles de malades, un déambulatoire, au rez-de-chaussée, et une tribune, à l'étage, ouvrent sur cette ancienne chapelle par huit arcades. Trois corps de bâtiment en U encadrent ce dispositif en T et délimitent deux cours symétriques. En façade au sud, le corps de bâtiment principal abritait principalement un vaste vestibule, où l'on voit encore le tronc des pauvres et, de part et d'autre, la cuisine, la salle de réunion des recteurs, la pharmacie et son laboratoire. Toutes ces salles se signalent par la variété de leurs voûtes d'arêtes. L'escalier principal est situé à droite du vestibule, à côté de la pharmacie. Les deux autres corps de bâtiment, à l'est et à l'ouest, abritaient les chambres réservées aux hospitalières, au personnel, aux malades payants et aux pensionnaires. Des galeries à arcades, du côté des cours, assuraient la circulation à couvert entre les bâtiments. Le corps en saillie derrière le dôme est sans doute une adjonction postérieure. Le site comprend également un pavillon isolé plus tardif, destiné aux contagieux (actuellement logement de fonction) et un autre bâtiment qui faisait office de morgue.
Peinture
1964/07/20 : inscrit MH partiellement
La protection au titre des monuments historiques ne concerne que les éléments suivants : la façade principale et la toiture correspondante, la rotonde et le dôme qui la surmonte (c'est à dire la chapelle), l'apothicairerie.
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Edifice qui révèle une adaptation de modèles savants d'inspiration néo-classique mais à un contexte plus traditionnel et local. Il peut en effet être comparé, pour son plan, à l'ancien hôpital de Villefranche-sur-Saône (détruit partiellement).
Propriété d'un établissement public
2002
© Région Bourgogne - Inventaire général
2010
Le Clech-Charton Sylvie ; Inguenaud Virginie ; Hugonnet-Berger Claudine
Dossier individuel
Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire 17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55