Hôtel-Dieu d'hospitalières de saint Joseph de La Flèche, puis prison, gendarmerie, musée, actuellement tribunal

Dénomination de l'édifice

Hôtel-Dieu ; prison ; gendarmerie ; musée

Genre du destinataire

D'hospitalières de saint Joseph de La Flèche

Destination actuelle de l'édifice

Tribunal

Titre courant

Hôtel-Dieu d'hospitalières de saint Joseph de La Flèche, puis prison, gendarmerie, musée, actuellement tribunal

Localisation

Pays de la Loire ; Sarthe (72) ; La Flèche ; 1, 3 rue Saint-Thomas

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Flèche (La)

Adresse de l'édifice

Saint-Thomas (rue) 1, 3

Références cadastrales

1823 B 175 à 177 ; 1984 AK 337 à 341

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Chapelle ; cour ; jardin

Siècle de la campagne principale de construction

2e quart 17e siècle ; 4e quart 17e siècle ; 17e siècle ; 1er quart 19e siècle ; 2e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

12e siècle ; 1er quart 20e siècle ; 20e siècle

Auteur de l'édifice

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Lieu de conservation d'un élément architectural déplacé

Parties déplacées à : Canada, Montréal, couvent des hospitalières de Saint-Joseph

Description historique

L'hôtel-Dieu fut construit vers 1631-1635 à l'emplacement d'une ancienne aumônerie dédiée à sainte Marguerite et dont la plus ancienne mention remonte au XIIe siècle. Cette construction a coïncidé avec la fondation, sous l'impulsion du notable fléchois Jérôme Le Royer de La Dauversière, des hospitalières de Saint-Jospeh de La Flèche. Par la suite, les religieuses ont fondé plusieurs établissements dans la région, ainsi qu'à Ville-Marie, au Canada, qui fut à l'origine de la fondation de Montréal. L'édifice fut élevé par les maîtres maçons Jean et Michel Le Coeffé et le maître charpentier Guillaume Malteste. Dédiée à saint Joseph, la chapelle s'élevait dans l'angle nord-est. Vers 1694, l'aile nord fut allongée vers l'ouest. Plus à l'ouest encore, un corps isolé fut construit au XVIIe siècle, peut-être à l'emplacement de l'ancien prieuré Saint-Thomas. L'hôpital fut transféré dans le couvent de la Visitation en 1802. Dès lors, l'édifice fut utilisé comme caserne puis, à partir de 1807, comme tribunal et prison, ce qui a occasionné le remaniement des ailes nord et est, peut-être sous la direction de l'architecte Prosper Simon : élévations, escalier en charpente. Le tribunal fut installé dans la chapelle. En 1833, une caserne de gendramerie fut construite par l'architecte Poreaux dans le prolongement méridional de l'aile ouest. Après un éphémère projet de conversion de l'aile nord en école, dirigé par l'architecte de la ville Edouard Sevin, celle-ci fut occupée entre 1881 et 1910 par le musée municipal et la bibliothèque, après des travaux d'appropriation conduits par le même architecte. La porte de la face nord fut ouverte en 1889. L'extrémité méridionale de l'aile orientale fut détruite au XXe siècle. En 1953, le corps isolé fut également détruit : son escalier en charpente fut alors offert à la ville de Montréal, où il se trouve maintenant dans l'établissement des hospitalières de cette ville.

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; grès ; silex ; tufeau ; appareil mixte ; moellon ; enduit partiel ; bossage

Matériaux de la couverture

Ardoise

Description de l'élévation intérieure

2 étages carrés ; étage de comble

Typologie du couvrement

Voûte en berceau segmentaire

Partie d'élévation extérieure

Élévation à travées

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe ; toit en pavillon ; noue

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier dans-oeuvre ; escalier tournant à retours avec jour ; en charpente ; escalier hors-oeuvre ; escalier tournant à retours avec jour ; en charpente

Commentaire descriptif de l'édifice

Champ en cours de réalisation

Référence aux objets conservés

IM72001054 ; IM72001053

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1992

Copyright de la notice

© Inventaire général

Date de rédaction de la notice

1997

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Le Boeuf François

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel