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Plateforme ouverte du patrimoine

Immeuble résidence et hôtel de voyageurs Le Varet

Désignation

Dénomination de l'édifice

Immeuble ; hôtel de voyageurs

Titre courant

Immeuble résidence et hôtel de voyageurs Le Varet

Localisation

Localisation

Auvergne-Rhône-Alpes ; Savoie (73) ; Bourg-Saint-Maurice ; Varet

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Rhône-Alpes

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Arcs (Les)

Canton

Bourg-Saint-Maurice

Lieu-dit

Arc 2000

Adresse de l'édifice

Varet

Références cadastrales

1988 K11 982, 758, 647

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En écart

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

4e quart 20e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

4e quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1977

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Godino Roger (commanditaire)

Description historique

Le Varet est le 1er programme réalisé dans la ZAC d'Arc 2000. Le projet est élaboré en 1977 pour le compte de la SNC Le Varet (société rattachée à la SMA, présidée par R. Godino, maître d'ouvrage de l'opération). La conception est due à B. Taillefer qui travaille en collaboration avec A. Chedal, du bureau d'études COGEM (bureau d'études de la SMA). C. Perriand est associée à la définition du projet. Le permis de construire est accordé en août 1978. La mise en service est échelonnée sur 2 années : le Club Méditerranée (immeubles A1 et A2) à Noël 1979, et la résidence du Varet (immeuble A3) à Noël 1980. À partir de 1984, le Club Méditerranée fonctionne sur deux sites reliés entre eux par une galerie fermée enjambant la voie de desserte interne de la station et formant porte d'entrée : d'un côté le bâtiment A1 du Varet (Arc 1) et de l'autre le Club Méditerranée (Arc 2, comprenant les studios). En 1984, le Club Méditerranée construit deux immeubles à Arc 2000 (Arc 2) face au Varet. Il ne conserve alors que l'immeuble A1. L'immeuble A2 (chambres d'hôtel, conçues dès l'origine comme des studios indépendants) est vendu séparément. Les adaptations sont étudiées par l'équipe du Groupe des Arcs, et un permis de construire est accordé en novembre 1984. Depuis 1999, le Club Méditerranée s'est agrandi à nouveau en reprenant le bâtiment du Club Aquarius, (construit en 1988, mitoyen par le pignon avec le bâtiment d'Arc 2) ; l'ensemble permettant alors d'offrir près de 1 500 lits environ, l'immeuble A1 constituant l'une des parties communes. En 1999, le Club Méditerranée entreprend la rénovation des parties communes (bâtiment A1).

Description

Commentaire descriptif de l'édifice

Le choix de l'implantation (à l'écart de la bosse du Varet, sur laquelle le plan de la ZAC prévoit d'édifier toute la station d'Arc 2000) permet de démarrer la station par un programme unique, au fonctionnement autonome (Club Méditerranée et studios indépendants) , placé à l'entrée, alors que la partie centrale de la station est conçue de manière dense et serrée ("Fort les Arcs") tout autour de la bosse du Varet. La position à l'écart, dominant le lac des Combes, orienté au sud d'un côté en contact direct avec le domaine skiable, et orienté au nord de l'autre avec une vue exceptionnelle sur le massif du Mont-Blanc, permet au Varet une certaine autonomie. L'immeuble le Varet est composé de trois bâtiments mitoyens, regroupant 1300 lits répartis en 350 logements, pour une superficie de 20 000 m² de plancher : les bâtiments A2 et A3 composent une résidence regroupant des studios identiques (258 lits répartis en 65 studios, pour une superficie de 3 418 m², pour le A3 ; 900 lits répartis en 244 studios pour le A2) ; le bâtiment A1 regroupe les espaces collectifs et les chambres du personnel du Club Méditerranée (96 chambres, les parties communes). La résidence du Varet (A2 et A3) est composée à partir des principes de compacité maximale mis en oeuvre depuis l'origine de la station des Arcs, avec des studios d'une conception comparable à ceux de Belles-Challes, Lauzières et Pierra-Menta (travées de 2, 85 m entre murs de refend et profondeur de 10, 4 m) , distribués par des coursives centrales, et disposés en mono orientation, exposés soit au sud, soit au nord. Les dessertes sont doubles (verticales et horizontales). La toiture réunit les trois parties de l'édifice, mais se décline en trois parties avec la recherche de signal, donné par l'élancement d'une partie (toiture en forme de tremplin de saut de ski).

Commentaires d'usage régional

Immeuble perpendiculaire à la pente, coursive centrale

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2000

Date de rédaction de la notice

2002

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Lyon-Caen Jean-François ; Salomon-Pelen Catherine

Typologie du dossier

Dossier avec sous-dossier

Adresse du dossier Inventaire

Région Auvergne-Rhône-Alpes - Centre de documentation du patrimoine - 59 boulevard Léon Jouhaux - CS 90706 – 63050 Clermont-Ferrand CEDEX 2 - 04.73.31.84.88

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Vue d'ensemble depuis le nord.
Vue d'ensemble depuis le nord.
© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes ; © Ecole d'architecture de Grenoble
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Plan masse, d'après le plan cadastral, 1988, section K.
Plan masse, d'après le plan cadastral, 1988, section K.
© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes ; © Ecole d'architecture de Grenoble
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Vue d'ensemble depuis le sud.
Vue d'ensemble depuis le sud.
© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes ; © Ecole d'architecture de Grenoble
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Vue depuis le sud.
Vue depuis le sud.
© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes ; © Ecole d'architecture de Grenoble
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Vue d'ensemble des toitures depuis l'ouest.
Vue d'ensemble des toitures depuis l'ouest.
© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes ; © Ecole d'architecture de Grenoble
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