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Plateforme ouverte du patrimoine

Hôtel de voyageurs dit Hôtel Britannique puis Hôtel des Iles Britanniques

Désignation

Dénomination de l'édifice

Hôtel de voyageurs

Appellation d'usage

Hôtel Britannique ; Hôtel des Iles Britanniques

Titre courant

Hôtel de voyageurs dit Hôtel Britannique puis Hôtel des Iles Britanniques

Localisation

Localisation

Auvergne-Rhône-Alpes ; Savoie (73) ; Aix-les-Bains ; rue Victor Amédée III ; 7, 9 Boulevard Berthollet

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Rhône-Alpes

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Aix-les-Bains

Adresse de l'édifice

Victor Amédée III (rue) ; Berthollet (Boulevard) 7, 9

Références cadastrales

1728 222-223 ; 1879 D 575, 578-579 ; 1973 CD 25 ; 2003 CD 740-744

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Communs

Nom de l'édifice

Secteur urbain, Centre historique

Références de l'édifice de conservation

IA73001135

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

3e quart 17e siècle ; 4e quart 19e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

2e quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1891

Commentaires concernant la datation

Datation par source

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Description historique

L'emplacement est couvert de vigne, sur la représentation qu'en donne le Théatrum Sabaudiae en 1674, et, en 1728, il est encore occupé par un jardin et des vignes. En 1880, ce terrain sur lequel s'élève une construction légère, sans doute un abri de jardin, appartient aux descendants de Mariette Mermoz, également propriétaires d'une maison à l'emplacement actuel de l'Hôtel Thermal. En 1881, l'ensemble de ces propriétés est vendu à Charles Avril. Dix ans plus tard, ce dernier fait appel à l'architecte genevois Antoine Gouy pour construire l'hôtel ; les travaux sont confiés à l'entreprise Léon Grosse. Les communs, donnant sur le ruisseau des Moulins, sont construits dans le même temps pour abriter la buanderie et les chambres des employés. Les gérants de l'hôtel, Richard et Garcin, déjà gestionnaires de l'hôtel des Iles Britanniques de Cannes sont associés, dès l'origine, au projet. Lorsque Charles Avril meurt, avant 1893, l'édifice est terminé. Par la suite, les travaux réalisés pour sa veuve, par le successeur d'Antoine Gouy, F. Delimoges, sur les conseils de l'architecte parisien, Henri Viet, ne sont que des travaux d'entretien ou d'amélioration, telle la reprise des façades, en 1903, par l'entreprise Léon Grosse. En 1943, cette même entreprise agrandit la salle à manger par l'adjonction d'un corps de bâtiment en rez-de-chaussée sous terrasse, sur les plans de l'architecte Georges Noiray. C'est probablement à cette époque que sont supprimées les marquises qui surmontaient les entrées. La propriété est vendue en 1909 au docteur Françon. Ses héritiers la cèdent, en 2003, aux descendants des premiers gérants, la famille Garcin.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Résidu industriel en gros oeuvre ; enduit

Matériaux de la couverture

Tuile ; ardoise

Typologie de plan

Plan régulier en U

Description de l'élévation intérieure

Étage de soubassement ; rez-de-chaussée surélevé ; 3 étages carrés ; comble à surcroît

Partie d'élévation extérieure

Élévation à travées

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; toit à longs pans brisés ; croupe

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier intérieur : escalier tournant à retours avec jour, cage ouverte, en maçonnerie ; escalier intérieur : escalier tournant à retours avec jour, en charpente ; escalier isolé : escalier symétrique, en maçonnerie

Couverts ou découverts du jardin de l'édifice

Parterre ; pelouse

Commentaire descriptif de l'édifice

Cet hôtel est implanté sur un terrain en pente, dans une propriété close d'un muret surmonté de grilles, avec cour à l'avant et jardin paysager à l'arrière. Il comporte trois corps de bâtiment : un corps central, de plan allongé, couvert en terrasse avec brisis et deux avant-corps latéraux couverts en pavillon. Chaque corps latéral compte quatre étages et un comble à surcroît, le corps central trois étages carrés et un étage de comble. Le sous-sol est réservé aux cuisines et pièces de service, le rez-de-chaussée aux pièces de réception et soixante dix chambres occupent les étages. Les communs, avec garage, cellier, buanderie et séchoir, s'élèvent au nord-ouest de la cour. Le jardin, avec gloriette en bois et ciment rustique sur soubassement de pierre, présente un mobilier et des garde-corps en ciment rustique sur armature métallique ; il communique avec la rue située au-dessus, à l'est, par un escalier tournant à deux volées, la première courbe, la deuxième à montées divergentes. Les garde-corps sont signés en creux dans le ciment (Arnaudot) , de même que le banc situé en bordure du chemin d'accès ( Arnaudo Vi).

Technique du décor des immeubles par nature

Maçonnerie

Indexation iconographique normalisée

Arbre

Description de l'iconographie

Dans le parc, banc et rampes d'escalier imitant des branches d'arbres écotées

Commentaires d'usage régional

Villégiature

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2004

Date de rédaction de la notice

2004

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Jazé-Charvolin Marie-Reine ; Lagrange Joël

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Sous-dossier

Adresse du dossier Inventaire

Région Auvergne-Rhône-Alpes - Centre de documentation du patrimoine - 59 boulevard Léon Jouhaux - CS 90706 – 63050 Clermont-Ferrand CEDEX 2 - 04.73.31.84.88