Maison
Chalet Anapurna
Maison dite chalet Anapurna
Auvergne-Rhône-Alpes ; Haute-Savoie (74) ; Morzine ; chemin des Ardoisières
Anciennement région de : Rhône-Alpes
Avoriaz
Biot (Le)
Dromonts (les)
Ardoisières (chemin des)
2006 O1 249
En écart
Secteur urbain concerté : quartier les Dromonts
IA74000873
4e quart 20e siècle
1er quart 21e siècle
1990
Daté par source
Attribution par source
De Launois Bernard (commanditaire)
Le chalet Anapurna est l'une des deux constructions d'une opération immobilière conduite par Bernard de Launois résidant à Bruxelles, qui réalise en même temps le chalet Jhanet placé sur le lot voisin. Sur une parcelle très pentue et de petite dimension (lot 140, 430 m2 de superficie) , le projet est implanté à l'amont de la parcelle et se développe de manière compacte pour permettre de loger dans la pente 256 m2 de plancher répartis sur trois niveaux étagés (80 m2 au sous sol, 84 m2 au rez-de-chaussée et à l'étage et 19 m2 en galerie) , en réduisant au minimum l'impact visuel. L'argument prend appui sur la réalisation voisine, le chalet-restaurant le Crépy où tout a été fait pour que l'impact visuel soit minimum, bien qu'il groupe, avec ses deux chalets mitoyens, une partie commerciale qui exigerait en principe d'être bien vue. Dans ce dernier, les rives de toitures sont à 1m/1, 50 m au-dessus de la route, pour éviter toute agressivité et verticalité, et de plus toutes les pièces d'habitation sont en dessous du niveau de la route. Par conséquent poursuit Jacques Labro dans un courrier explicatif adressé au Maire de Morzine le 31 Mars 1992, ce type de disposition est à reconduire puisque le terrain présente les mêmes caractéristiques et qu'il s'agit de sauvegarder un point de vue exceptionnel sur la vallée des Ardoisières, tant pour les riverains que pour les promeneurs. Le projet est redessiné en mai 1992 par Jacques Labro, à la suite d'un premier projet conçu en février 1992 par Claude Marullaz, architecte à Morzine, selon une volumétrie moins discrète. En 2000, un porche en charpente bois aux lignes obliques est construit selon des plans dessinés par Jacques Labro.
Essentage de planches ; crépi ; bossage
Bois en couverture ; bardeau
2 étages de soubassement ; rez-de-chaussée surélevé ; étage de comble
Toit à longs pans brisés ; toit à longs pans ; croupe
Escalier demi-hors-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour, en maçonnerie ; escalier demi-hors-oeuvre : escalier droit, en maçonnerie
Le chalet Anapurna est construit sur un lot pentu, accessible directement au troisième niveau par le côté amont. Le plan s'inscrit dans un carré (10, 80 m x 10, 30 m) partagé en trois travées disposées en éventail (angle de 10°) ouvert sur la façade sud-ouest et traçant un plan polygonal. L'escalier à double volée encloisonné, desservant les deux niveaux inférieurs, est placé à l'amont, à l'angle est. L'entrée comprenant sas et porche est disposée de plain-pied avec la route. L'entrée dessert directement par l'amont le niveau haut du chalet. Les deux niveaux inférieurs sont encastrés dans le terrain. En bas, trois chambres sont réparties en éventail sur la façade ouest. Au-dessus, le plan est identique, avec une chambre supplémentaire aménagée dans la partie amont et un balcon pour deux des chambres de devant. Le niveau de plain-pied est celui du séjour aménagé sous toiture, très ouvert au sud-ouest, avec un coin cuisine et un coin repas au nord-ouest et le salon avec une cheminée. Le salon est décalé en niveau d'une marche vers le bas et ouvert sur un balcon protégé par l'avancée de la toiture. Par un escalier aménagé dans un volume en encorbellement placé sur le côté sud, on accède à un dernier niveau de galerie aménagé directement sous la toiture. Les niveaux encastrés sont en maçonnerie de béton armé recouverte d'un bardage en planches verticales et horizontales. La partie supérieure est en charpente bois permettant de grands vitrages coté aval et une façade toiture pour l'escalier, dissimulant ainsi la hauteur du chalet côté chemin. La toiture polygonale est à large débord sur l'aval et oriente le parti général vers le grand paysage tout en assurant une volumétrie morcelée et une silhouette discrète. Dans la partie aval, la charpente est soutenue par deux piliers avec contre fiches reprenant les efforts des arbalétriers, dont l'un est à l'aplomb du point haut de la toiture. La couverture est partout en tuiles de bois.
Chalet champignon polygonal, chalet individuel
Propriété privée
2006
© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes ; © Ecole d'architecture de Grenoble
2006
Lyon-Caen Jean-François ; Salomon-Pelen Catherine
Sous-dossier
Région Auvergne-Rhône-Alpes - Centre de documentation du patrimoine - 59 boulevard Léon Jouhaux - CS 90706 – 63050 Clermont-Ferrand CEDEX 2 - 04.73.31.84.88