Maison
Chalet le Crépy
Maison dite chalet le Crépy
Auvergne-Rhône-Alpes ; Haute-Savoie (74) ; Morzine ; chemin des Ardoisières
Anciennement région de : Rhône-Alpes
Avoriaz
Biot (Le)
Dromonts (les)
Ardoisières (chemin des)
2006 O1 254, 345-346
En écart
Café ; restaurant
Secteur urbain concerté : quartier les Dromonts
IA74000873
4e quart 20e siècle
1980
Daté par source
Attribution par source
Faure Robert (commanditaire)
Le chalet le Crépy est construit pour Robert Faure, l'un des pionniers de la station d'Avoriaz, qui mène plusieurs activités parmi lesquelles la gestion de l'agence Faure Immobilier et assure pendant plusieurs années la présidence de l'Office de tourisme. Robert Faure ouvre dans cette construction un bar restaurant, le Crépy, qui devient un lieu particulièrement renommé de la station. Il occupe l'appartement mitoyen du bar, tandis que le logement placé en pignon devient la propriété de Jacques Labro puis celle du couple Christine Ockrent et Bernard Kouchner. Le Crépy profite d'une situation topographique en belvédère, placé entre le quartier des Dromonts et celui du Festival et sur le passage des skieurs, à l'amont comme à l'aval, faisant de ce lieu un emplacement commercial particulièrement attractif. Malgré un programme dense et une partie commerciale qui aurait pu exiger que la construction soit bien en vue, le projet est dessiné pour que l'impact visuel soit minimum. C'est pourquoi les rives de toitures varient entre 1m et 1, 50 m au-dessus de la route, limitant partout les effets de hauteur, avec des pièces d'habitation placées discrètement en contrebas du niveau de la route. Cette disposition permet selon Jacques Labro de sauvegarder un point de vue exceptionnel sur la vallée des Ardoisières, tant pour les riverains que pour les promeneurs . Le Crépy termine la composition des chalets placés en bordure du côté aval du chemin des Ardoisières (lots n°141 et 142 du lotissement, 688 m2 de terrain, 420 m2 de plancher) , le Crépy profite d'une situation topographique en belvédère, placé entre le quartier des Dromonts et celui du Festival et sur le passage des skieurs, à l'amont comme à l'aval, faisant de ce lieu un emplacement commercial particulièrement attractif. Le Crépy a été modifié pour s'adapter aux contraintes commerciales et les deux logements ont été agrandis par des adjonctions de petites dimensions greffées contre la partie d'origine.
Béton armé ; essentage de bardeaux ; essentage de planches ; crépi
Bois en couverture
2 étages de soubassement ; rez-de-chaussée surélevé ; étage de comble
Toit à deux pans ; appentis
Escalier de distribution extérieur : escalier droit, en maçonnerie ; escalier dans-oeuvre : escalier droit, en maçonnerie ; escalier dans-oeuvre : escalier en équerre, en maçonnerie
Le plan est en deux parties, tracées chacune en éventail, distribuant au sud-est (angle de 35°) deux logements mitoyens et au nord-ouest un bar restaurant (angle de 25°). La construction comprend quatre niveaux dont les deux niveaux inférieurs sont encastrés dans la pente. Les accès sont distincts pour chaque partie et se font au niveau supérieur depuis la rue, directement depuis le côté amont. Les entrées sont très protégées et aménagées sous les dépassées de toiture. Les logements sont sur trois niveaux organisés chacun sur un plan en éventail. Le séjour est disposé sous toiture, prolongé par une terrasse et complété par un niveau de mezzanine. Deux chambres sont aménagées au rez-de-chaussée inférieur. Pour la partie commerciale, les espaces de bar et de salle de restaurant sont aménagés dans les niveaux supérieurs, complétés d'une mezzanine sous toiture. Le niveau de rez-de-chaussée est affecté aux réserves et à une chambre de personnel. La construction est en maçonnerie de béton armé. La couverture est en porte neige faits de versants multiples polygonaux qui suivent la géométrie de chaque partie. La construction a subi plusieurs modifications depuis son origine. La partie commerciale occupe tous les niveaux et les accès ont été multipliés par des escaliers extérieurs et des galeries en façade aval. Chaque logement a été agrandi, l'un en partie aval, l'autre par une série de petites extensions placées en cascade contre le pignon est. Les auvents des entrées amont ont été clos et prolongés par des structures en bois enveloppant tout l'arrière du chalet.
Chalet champignon polygonal, chalet individuel
Propriété privée
2006
© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes ; © Ecole d'architecture de Grenoble
2006
Lyon-Caen Jean-François ; Salomon-Pelen Catherine
Sous-dossier
Région Auvergne-Rhône-Alpes - Centre de documentation du patrimoine - 59 boulevard Léon Jouhaux - CS 90706 – 63050 Clermont-Ferrand CEDEX 2 - 04.73.31.84.88