Gare
Gare de téléférique
Gare supérieure du téléphérique des Prodains
Gare supérieure du téléphérique des Prodains
Auvergne-Rhône-Alpes ; Haute-Savoie (74) ; Morzine ; place du Téléphérique
Anciennement région de : Rhône-Alpes
Avoriaz
Biot (Le)
Dromonts (les)
Téléphérique (place du)
2006 N1 130
En écart
Téléférique des Prodains - secteur urbain concerté : quartier les Dromonts
IA74000851 ; IA74000873
3e quart 20e siècle
1961
Daté par source
Attribution par source
Vuarnet Jean (commanditaire)
La gare est construite en 1961 selon les plans dessinés par l'Atelier d'Architecture d'Avoriaz, établi à Annecy travaillant pour le compte de la Société d'Équipement et d'Exploitation d'Avoriaz dirigée par Jean Vuarnet. La gare est agrandie en 1973 par une aile latérale sur deux niveaux, à l'étage des bureaux pour la SAMA, au rez-de-chaussée un local pour l'accueil des résidents. Le projet, dessiné par le Collectif Architecture, adopte un plan avec disposition rayonnante, se rapprochant ainsi des principes d'architecture développés dès l'origine de la station, manière d'accorder l'entrée à la station. Un projet prévoyant de remplacer le téléphérique par un appareil à plus fort débit devrait conduire à la disparition de la gare dans sa configuration actuelle.
Béton armé ; essentage de planches ; enduit
Tôle ondulée ; bois en couverture
Sous-sol ; rez-de-chaussée ; 1 étage carré
Toit à un pan ; toit à longs pans
Escalier de distribution extérieur : escalier droit, en charpente métallique
La gare est construite sur le rebord du plateau et son implantation est due à la topographie des lieux. Placé au col d'Avoriaz, le téléphérique dessert d'un côté le domaine skiable des Hauts-Forts et de l'autre la station et les Dromonts, premier quartier construit de la station. Un départ de télésiège au droit de la gare du téléphérique permet aux skieurs et aux piétons de remonter vers les autres quartiers mais aussi d'atteindre le domaine skiable des Lindarets et de rejoindre les parkings automobiles placés à l'entrée haute de la station. Malgré sa situation excentrée vis-à-vis de la station, la gare supérieure du téléphérique est néanmoins totalement intégrée au "réseau" de transport et de déplacement qui irrigue la station. La gare est moins massive que la gare inférieure bien qu'en s'élevant à plus de 20 mètres au-dessus du sol dans le creux du col, son impact visuel soit fort. Le bâtiment est couvert d'une charpente métallique qui abrite les quais, reposant sur un imposant soubassement en béton armé dans lequel sont logés les organes de l'appareil : moteur, treuil, tomes d'ancrage des câbles porteurs. La gare est totalement ouverte vers l'aval, tandis que l'arrière constitue l'entrée des voyageurs. Le bâtiment conçu d'abord comme un engin d'accès aux pistes est mal adapté aux flux importants de voyageurs alors obligés d'attendre la benne à l'extérieur. L'escalier d'accès est couvert par une forte charpente en bois protégeant les passagers du danger causé par la neige susceptible de glisser depuis la toiture de la gare haute de quinze mètres. L'agrandissement pour les bureaux et le hall, placé sur le côté sud, tracé avec des travées rayonnantes (angle de 30°) , apporte un certain mouvement à la volumétrie originelle qui découlait jusque-là de la seule fonctionnalité technique de l'appareil. L'étage supérieur traité en encorbellement forme une protection pour les caisses de remontées mécaniques et la toiture inclinée en suivant la géométrie polygonale présente des rives biaises. La gare est équipée d'un porte-neige en bois placé sur une toiture en tôles ondulées et les parois sont fermées par des planches de bardage.
Équipement infrastruture
Propriété privée
2006
© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes ; © Ecole d'architecture de Grenoble
2006
Lyon-Caen Jean-François ; Salomon-Pelen Catherine
Sous-dossier
Région Auvergne-Rhône-Alpes - Centre de documentation du patrimoine - 59 boulevard Léon Jouhaux - CS 90706 – 63050 Clermont-Ferrand CEDEX 2 - 04.73.31.84.88