Maison
Chalet Doriaz
Maison dite chalet Doriaz
Auvergne-Rhône-Alpes ; Haute-Savoie (74) ; Morzine ; chemin de la Combe
Anciennement région de : Rhône-Alpes
Avoriaz
Biot (Le)
Dromonts (les)
Combe (chemin de la)
2006 O1 222
En écart
Secteur urbain concerté : quartier les Dromonts
IA74000873
4e quart 20e siècle
1979
Daté par source
Attribution par source
Le chalet Doriaz est conçu en 1979 par Jacques Labro qui propose un chalet compact (lot n° 66 du lotissement) dont la conception s'inspire des principes du chalet champignon. Avec une distribution en deux parties décalées en demi-niveau et le choix d'une composition en hauteur afin de bénéficier au mieux des vues en partie masquées par les immeubles voisins du quartier des Dromonts, Jacques Labro propose là un parti pris particulièrement expressif. La partie inférieure, prévue à l'origine comme le socle de surface réduite, a été à la suite d'interventions successives, ramenée au même plan que les niveaux supérieurs, supprimant ainsi le décollement du sol.
Béton armé ; essentage de bardeaux ; crépi
Béton en couverture ; bois en couverture
2 étages carrés ; étage de comble
Toit à deux pans ; toit à un pan
Escalier de distribution extérieur : escalier tournant, en maçonnerie ; escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour, en maçonnerie
Le chalet est de type chalet champignon, construit sur la crête des Dromonts au sommet du chemin de la Combe, placé entre le chalet Manduya à l'ouest et le chalet Tanglewood à l'est. En s'élevant sur trois niveaux, les niveaux supérieurs bénéficient des vues sur les paysages se dégageant du côté sud des masques visuels imposés par les gabarits des résidences Araucarya et Thuya. Le plan est scindé en deux parties le long d'un mur de refend nord-sud autour duquel s'adossent les étages décalés d'un demi-niveau, reliés par un escalier en demi-paliers. Le niveau du rez-de-chaussée forme le socle du chalet, comprenant une cave et un vide sanitaire à l'origine, puis agrandi en logement indépendant. Le chalet se développe dans la partie supérieure de la construction, accessible par un escalier hors-oeuvre en partie protégé qui donne accès directement à l'étage des chambres. Au-dessus, la cuisine est aménagée à l'est et le séjour à l'ouest dans un volume aménagé sous toiture et prolongé par une chambre placée au-dessus de la cuisine. L'aile est est aménagée dans une travée parallèle de 3, 60 m, tandis que la partie ouest est organisée selon un plan en éventail (piliers d'appuis et murs de refend décalés de 45°) permettant d'ouvrir les vues depuis le séjour sur 180°, du nord au sud. Les deux parties sont traitées de manière distincte. Le séjour est traité comme un volume autonome orienté vers la lumière avec une façade dressée au sud contre laquelle s'adosse une toiture enveloppante inclinée au nord, l'ensemble étant surmonté par la souche de la cheminée. La volumétrie présente ainsi une silhouette étonnante d'expressivité, résultante du traitement différent de chaque espace, non seulement en plan mais aussi en élévation. La construction est en maçonnerie de béton armé recouverte de tuiles de bois. La toiture est en béton armé recouverte d'un porte neige en planches de bois.
Chalet champignon polygonal, chalet individuel
Propriété privée
2006
© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes ; © Ecole d'architecture de Grenoble
2008
Lyon-Caen Jean-François ; Salomon-Pelen Catherine
Sous-dossier
Région Auvergne-Rhône-Alpes - Centre de documentation du patrimoine - 59 boulevard Léon Jouhaux - CS 90706 – 63050 Clermont-Ferrand CEDEX 2 - 04.73.31.84.88