Corderie ; câblerie
Corderies de la Seine
Corderies de la Seine
Normandie ; Seine-Maritime (76) ; Le Havre ; 208 rue de la Vallée ; rue des Chantiers
Anciennement commune de : L'Eure
Le Havre agglomération
L'Eure ; Vallée (quartier de la)
Vallée (rue de la) 192 ; Chantiers (rue des)
1941 M 24 2722-2723 ; 1983 OM 4400
En ville
Canal de Tancarville ; la Seine
Hangar industriel ; corderie ; câblerie
4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle
1899 ; 1902 ; 1920 ; 1971
Daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques
La Société Anonyme des Corderies de la Seine fondée en 1899 avec un capital de 1,25 MF et un siège social au Havre, quai d'Orléans, fait édifier dans le quartier de Graville, rue de la Vallée, une immense corderie qui se déploie sur 5 ha dont 1,5 ha de surface couverte. Elle est alimentée en énergie par deux machines à vapeur de 8 502 CV mises en service en 1900. L'usine emploie 160 salariés à son démarrage, 250 en 1910 et 350 à la veille de la Grande-Guerre. Pour compléter la production de corde en fibre traditionnelles (chanvre, manille, sisal...), une câblerie métallique est installée en 1902. Avec une longueur de 600 m de longueur, le bâtiment s'impose comme le plus important par rapport aux autres ateliers comme le montre le plan de l'usine réalisé en 1913. En 1914, la production annuelle atteint 5 000 T dont 500 T de fils d'aciers. La corderie de la Seine connait un développement rapide et considérable au lendemain de la Première Guerre mondiale : la production annuelle passe à 18 000 T en 1921 puis à 20 000 T en 1923. L'effectif passe de 1000 à 1200 ouvriers aux mêmes dates. L'usine est agrandie en 1920 par la construction d'un nouvel atelier de 12000 m2.Les Corderies de la Seine sont absorbées en 1923 par les Tréfileries et Laminoirs du Havre (TLH). Seules la tréfilerie d'acier et la production de cordes métalliques sont maintenues en activité. Le site compte 950 employés dans les années 1950.En 1966, l'usine intègre le groupe Péchiney Ugine Kullmann qui vient de racheter les TLH, devenus Tréfimétaux. La même année la tréfilerie d'acier est vendue aux Hauts Fourneaux de la Chiers implantés à Longwy (54) qui ferment définitivement l'usine en 1971. Les bâtiments sont alors réutilisés comme entrepôts et ateliers par diverses sociétés, dont les Rhums Chauvet.
Brique ; appareil à assises alternées ; béton ; béton armé
Tuile mécanique
En rez-de-chaussée
Toit à longs pans pignon couvert ; lanterneau
Les ateliers consistent en une de série de halles contiguës construites de plain-pied en maçonnerie de brique bicolore à assises alternées et couvertes de toits à lanterneau.
Établissement industriel désaffecté
À signaler
1991
(c) Région Normandie - Inventaire général
1992 ; 2006
Etienne Claire ; Real Emmanuelle
Dossier avec sous-dossier
Région Normandie – Service Inventaire du patrimoine