Usine de teinturerie ; usine de blanchiment
Usine de teinturerie de laine
Usine de teinturerie et de blanchiment Assire et Monpin, puis Monpin Saint-Rémy, puis Teinturerie elbeuvienne s. a. r. l., actuellement imprimerie de la société d'Impression F.G
Imprimerie
Usine de teinturerie et de blanchiment de laine Assire et Monpin, puis Monpin Saint-Rémy, puis Teintureries elbeuviennes s. a. r. l., actuellement imprimerie de la société d'impression F. G.
Normandie ; Seine-Maritime (76) ; Elbeuf ; 16, 18 rue de Rouen
Anciennement région de : Haute-Normandie
Seine-Maritime
Elbeuf
Rouen (rue de) 16, 18
1982 AD 228
En ville
Atelier de fabrication ; entrepôt industriel ; remise ; magasin industriel ; bureau d'entreprise ; conciergerie ; cour
4e quart 19e siècle
1881
Daté par source
Cette usine de teinturerie et de blanchiment de laine est fondée en 1881 par les sieurs Assire et Monpin associés. Du début du 20e siècle l'usine est reprsie par la société Monpin Saint-Rémy jusqu'en 1921, puis par Mme veuve Saint-Rémy jusqu'en 1930. A cette date, la société devient les Teintureries elbeuviennes s. a. r. l. L'usine a fermé en janvier 1961. Une grande partie des bâtiements est alors détruite. Il ne subsiste aujourd'hui que l'ancien atelier d'épaillage chimique de la laine, les magasins, le soufroir ou était effectué le blanchiment de la laine et la conciergerie. Ces bâtiments abritent désormais une imprimerie d'étiquettes en rouleaux, propriété de la société d'Impression F. G., dotée en 1989 d'un capital de 27 millions de francs. Installation en 1881 d'une chaudière provenant du constructeur rouennais Renaux, pour l'alimentation d'une machine à vapeur Woolf de 30 cv. En 1890 : acquisition d'une seconde chaudière semi tubulaire d'une surface de chauffe de 200 m². En 1895, l'explosion d'une chaudière par rupture de la machine tubulaire dans la teinturerie entraîne la mort de deux chauffeurs. En 1896, 4 chaudières assurent le fonctionnement de l'usine. En 1989, l'imprimerie a une production annuelle de 14000 tonnes. EN 1889, l'usine compte 70 ouvriers. Ils sont 130 en 1900, 100 en 1930. En 1989, l'imprimerie emploie 13 personnes.
Brique ; essentage de tôle ; pan de bois
Tuile mécanique ; ardoise
1 étage carré ; étage de comble
Charpente en bois apparente ; charpente métallique apparente
Élévation à travées
Terrasse ; toit à longs pans ; pignon couvert
Produite sur place ; achetée ; énergie thermique ; énergie électrique
L'atelier de fabrication et le magasin industriel attenant, construits en briques bicolores, s'élèvent sur un étage carré avec toit en terrasse, charpente métallique apparente. L'ancien soufroir est construit en rez-de-chaussée, en briques bicolores, avec sur le pignon un décor géométrique en losange, toit à longs pans, pignon couvert décore d'un épi de faîtage, tuile mécanique en couverture. La conciergerie en brique comprend un étage carré et un étage de comble percé de quatre lucarnes, toit à longs pans, pignon couvert, charpente en bois apparente, essentage de tôle ondulée sur le pignon. La remise en rez-de-chaussée, associe la brique et le pan de bois, toit à longs pans, tuile mécanique en couverture.
Propriété privée
1992
© Inventaire général
1993
Emmanuelle Le Roy-Real
Dossier individuel
ELBTOUTES ; ELB202 ; Patrimoine industriel
Conseil régional de Haute-Normandie - Service chargé de l'inventaire 2, rue Maladrerie 76000 Rouen - 02.32.08.19.80