Usine à papier ; usine de fibres artificielles et synthétiques ; usine de produits pharmaceutiques ; usine de produits phytosanitaires ; usine de produits organiques de synthèse
Usine à papier à cigarette ; usine de soie artificielle
Usine à papier Zig Zag, puis Société nouvelle de soie artificielle, puis Société des textiles artificiels de Besançon, puis établissements Rhône Poulenc
Usine à papier à cigarette Zig Zag, puis usine de la Société nouvelle de soie artificielle puis de la Société des textiles artificiels de Besançon, actuellement usine de produits chimiques Rhône Poulenc
Normandie ; Seine-Maritime (76) ; Saint-Aubin-lès-Elbeuf ; 2 rue de Verdun
Vallée de la Basse-Seine
Verdun (rue de) 2
1982 AB 8,158 A 169,253,337,338,340
En ville
La Seine
Corps de garde ; bureau ; laboratoire ; chaufferie ; cheminée d'usine ; atelier de fabrication ; atelier de réparation ; atelier de conditionnement ; entrepôt industriel ; magasin industriel ; réservoir industriel ; station d'épuration ; vestiaire d'usine ; infirmerie ; cantine ; stationnement ; voie ferrée ; cour ; logement de contremaître ; quai ; voie navigable
1er quart 20e siècle ; 2e quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle ; 4e quart 20e siècle
1913 ; 1923 ; 1948 ; 1952 ; 1959 ; 1960 ; 1962 ; 1963 ; 1966 ; 1970 ; 1985
Daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques
Les bâtiments primitifs de cette usine –dont certains sont encore utilisés comme entrepôts - furent construits en 1912-13 pour la fabrication de papier à cigarette de marque Zig Zag. Occupée durant la Grande Guerre, l'usine entre véritablement en activité en 1919 et ferme brutalement en 1922. Elle disposait de 8 chaudières Piedboeuf, d'un turboalternateur de 200 kw et d'une cheminée de 60 mètres.En 1923, le site est racheté par la société nouvelle de Soie Artificielle pour y développer la fabrication de viscose. 196 personnes y sont employées, dont 127 femmes.Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, dans le cadre de la politique de décentralisation industrielle mise en place par l’état, la société des Usines Chimiques du Rhône rachète le site à la société des Textiles Artificiels de Besançon qui en est devenu propriétaire, en vue de développer son secteur phytosanitaire. Y sont produits notamment des désinfectants de semences et des inhibiteurs de germination.A partir de 1948, l’entreprise se lance dans un vaste programme de construction pour développer cette production. De très vastes ateliers identiques, formant de hautes halles couvertes de lanterneaux, sont édifiés sur une dizaine d’années. A partir de 1952, l’établissement diversifie son activité avec la production d’intermédiaires pharmaceutiques : un atelier de fermentation et d’extraction de la streptomycine est mis en service. En 1959, l'usine est dotée d'une chaufferie, d'une station d'épuration, de vestiaires et d'une cantine. En 1960, une unité de produits pour caoutchouc est mise en place, suivie en 1962, du contrôle analytique. A partir de 1963, le secteur biochimie de l'établissement est équipé du plus gros fermentateur français d'une capacité de 147m3.En 1966, l’usine démarre la fermentation et l’extraction de la vitamine B12 qui représente dès lors 20% de son activité puis en 1970 se lance dans la production des pénicillines.En 1985, l’usine de Saint-Aubin-lès-Elbeuf devient le premier producteur mondial de vitamine B12, elle est alors modernisée pour répondre aux normes Seveso. Rattachée au groupe Rhône-Poulenc Biochimie depuis 1990, l’usine occupe 17 ha, compte 270 salariés et exporte 76 % de sa production. En 1992, son chiffre d'affaires atteint 705 millions de francs.
Brique ; béton ; ciment ; fer ; aluminium ; acier ; parpaing de béton
Tuile mécanique ; tôle ondulée ; verre en couverture ; béton en couverture
3 étages carrés
Charpente métallique apparente ; charpente en béton armé apparente
Élévation à travées
Terrasse ; toit à longs pans ; pignon couvert
Énergie thermique ; énergie électrique ; produite sur place ; achetée
Une partie des ateliers de fabrication sont en brique et charpente de béton, en rez-de-chaussée surélevé et couverts de toits à longs pans percés de lanterneaux. D'autres, en béton, s'élèvent sur trois étages carrés avec toit en terrasse. L'usine dispose de plusieurs réservoirs industriels, colonnes de distillation et racks métalliques. L'infirmerie et les bureaux sont construits en parpaing de béton sur un et deux étages carrés, toit en terrasse. Les magasins industriels sont en brique et charpente métallique, toits à longs pans, lanterneaux. Les ateliers de conditionnement sont en brique et structure métallique, en rez-de-chaussée surélevé, toit à longs pans. La chaufferie en brique, béton et charpente métallique est en rez-de-chaussée surélevé, avec cheminée métallique. Les logements d'ouvriers sont construits en rez-de-chaussée avec un étage de comble, toit à longs pans, tuile mécanique. Les logements de contremaîtres comprennent un étage carré et un étage de comble, toit à longs pans en tuile mécanique.
Propriété d'une société privée
1993
(c) Région Normandie - Inventaire général
1994 ; 2006
Real Emmanuelle
Dossier individuel
Région Normandie – Service Inventaire du patrimoine