Usine de réparation et d'entretien du matériel ferroviaire, ateliers de Quatre-Mares

Désignation

Dénomination de l'édifice

Usine de matériel ferroviaire

Précision sur la dénomination de l'édifice - hors lexique

Usine de réparation de matériel ferroviaire

Appellation d'usage

Ateliers de Quatre-Mares

Titre courant

Usine de réparation et d'entretien du matériel ferroviaire, ateliers de Quatre-Mares

Localisation

Normandie ; Seine-Maritime (76) ; Saint-Etienne-du-Rouvray ; 1 rue de Paris

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Haute-Normandie

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Seine-Maritime

Canton

Saint-Etienne-du-Rouvray

Adresse de l'édifice

Paris (rue de) 1

Références cadastrales

1982 AL 139

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

1er quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1913 ; 1950

Commentaires concernant la datation

Daté par source ; daté par travaux historiques

Auteur de l'édifice

Haour Frères (entrepreneur) ; .

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Description historique

Ateliers de réparation des locomotives du réseau de l'état, construits dès 1913 principalement par la Sté Haour frères d'Argenteuil sur l'emplacement des anciennes ballastières de Quatre-Mares le long de la ligne Paris-Rouen. La construction de ces ateliers palliait à l'insuffisance des ateliers Buddicom, alors saturé. Les ateliers sont achevés en 1917 par le Royal Engineers Corps en contre partie de l'occupation des locaux. En 1919, le réseau de l'Etat reprend possession des lieux et y transfère les machines-outils et le personnel de la section locomotives des ateliers Buddicom voisins. De 1919 à 1938, l'équipement de base est complété par des machines neuves livrées au titre des dommages de guerre. Pendant la 2e Guerre Mondiale on y fabrique obus, caissons et canons. Endommagés lors des bombardements alliés de 1943-44, l'activité reprend en 1946 alors que la reconstruction s'achève en 1950, le matériel est alors renouvelé : plus de 150 machines-outils neuves sont mises en service. Depuis 1965, Quatre-Mares effectue la révision des locomotives diesel-électrique. L'établissement occupe 14 ha dont 5 ha de surface couverte et comprend aujourd'hui : un atelier principal de 250m sur 105m divisé en 6 halls où est réalisé le démontage et montage des machines, la réparation des moteurs, bogies etc, de chaudronnerie. Deux bâtiments secondaires abritent les ateliers des essieux et la chaudronnerie. Le site comprend aussi des bureaux, magasins et une école d'apprentissage formant 120 apprentis sur 3 ans. De1919 à 1970 les ateliers ont assurés la révision de 4025 locomotives à vapeur, en particulier de la Pacific 141R et 241P. Ce travail est effectué après un parcours de 700 000 à 1 400 000 km. Actuellement, Quatre-Mares est responsable d'un parc de 777 locomotives et révise en moyenne 60 machines par an, sa capacité maximale étant de 75 révisions/an. 1850 agents y travaillent en 1948, 800 en 1990.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Acier ; brique ; béton armé

Matériaux de la couverture

Ardoise ; matériau synthétique en couverture ; béton en couverture

Description de l'élévation intérieure

1 étage carré

Typologie du couvrement

Charpente métallique apparente ; charpente en béton armé apparente

Partie d'élévation extérieure

Élévation à travées

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe ; lanterneau

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie électrique ; achetée

Commentaire descriptif de l'édifice

Bureau en béton et brique sur 1 étage carré, toit à longs pans, ardoise en couverture, croupe. Ateliers de fabrication comprenant 6 travées, charpente en acier rivetée, brique en remplissage, structure métallique doté de ponts roulants dans chaque hall, construit en rez-de-chaussée, toits à longs pans, pignons couverts, lanterneaux.