Usine de teinturerie ; filature
Retorderie ; filterie
Usine de teinturerie Lecoeur ; puis Filature (retorderie filterie) Joseph Anseaume ; puis magasin industriel les Economiques de Normandie
Magasin industriel
Usine de teinturerie Lecoeur ; puis filature (retorderie et filterie) Joseph Anseaume ; puis magasin industriel les Economiques de Normandie
Normandie ; Seine-Maritime (76) ; Canteleu ; rue Samuel Lecoeur
Anciennement région de : Haute-Normandie
Seine-Maritime
Maromme
Bapeaume
Samuel Lecoeur (rue)
1982 AT 74
En ville
La Clairette
Atelier de fabrication ; chaufferie ; cheminée d'usine ; château d'eau ; magasin industriel ; bureau d'entreprise ; conciergerie ; logement d'ouvriers ; logement de contremaître
2e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
1830 ; 1913 ; 1925
Daté par source ; daté par travaux historiques
Cette usine de teinturerie sur écheveaux est construite en 1830 par Samuel Lecoeur auquel succédent ses fils, Maurice et Gaston. Le site initial fort modeste est agrandi au cours du 19e siècle. En 1900, quelques métiers à retordre sont installés dans l'usine. Cette activité prend rapidement un essor considérable. En 1906, Maurice Lecoeur s'associe à Joseph Anseaume. A la mort de son associé, Anseaume reste seul à la tête de la société qui dispose alors d'un capital de 5 millions de francs. L'usine est alors spécialisée dans la filature, la teinture et l'apprêt des cotons retors, câblés, moulinés mercerisés utilisés comme fils à coudre en bonneterie, tissage et broderie. En 1913, une filterie ultramoderne est créée : de vastes magasins et ateliers sont construits pour répondre aux besoins croissants de la production. L'usine compte en outre des ateliers de retordage, de gazage, de teinture, de mercerisage et de peletonnage. C'est aussi durant le premier quart du 20e siècle que sont construits plusieurs logements ouvriers adoptant des modèles différents. La cheminée d'usine et la chaufferie sont reconstruites en 1925. Le magasin industriel, en façade sur rue, est édifié dans les années 1930. Après cessation d'activité durant les années 1960, les bâtiments ont été réutilisés jusqu'en 1985 par les Economiques de Normandie, société de distribution alimentaire. Une partie des bâtiments est aujourd'hui détruite, les ateliers subsistants sont désaffectés et menacés.
Brique ; béton ; silex
Tuile mécanique ; ardoise ; verre en couverture
2 étages carrés
Charpente métallique apparente
Élévation à travées
Toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe ; shed
Produite sur place ; énergie thermique
Les ateliers de fabrication en brique sont en rez-de-chaussée, couvert en shed, avec une charpente métallique apparente. La chaufferie en brique, en rez-de-chaussée, porte quelques décors géométriques sur son pignon, toit à longs pans, pignon couvert. La cheminée d'usine en brique porte la date 1925 et les initiales J. A. Le magasin industriel en brique et béton s'élève sur deux étages carrés et possède un toit à longs pans avec croupe recouvert d'ardoise. Les bureaux sont en brique bicolore et s'élève sur un étage carré et un étage de comble, toit à longs pans, pignon couvert. Les logements d'ingénieurs en brique bicolore comprennent un étage carré et un étage de comble, certains ont un rez-de-chaussée surélevé, ardoise ou tuile mécanique en couverture. Les logements de contremaîtres en brique s'élèvent sur un étage carré et un étage de comble. Les logements d'ouvriers sont de trois types : en rez-de-chaussée ou avec un étage carré, certains comprenant un étage de comble, construits en brique seulement ou avec silex en remplissage.
Établissement industriel désaffecté ; mauvais état ; menacé
Propriété privée
1996
© Inventaire général
1996
Emmanuelle Le Roy-Real
Dossier individuel
Conseil régional de Haute-Normandie - Service chargé de l'inventaire 2, rue Maladrerie 76000 Rouen - 02.32.08.19.80