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Plateforme ouverte du patrimoine

Fonderie de cuivre Lefrançois père et fils, puis Fonderie de Romilly ; puis filature de coton Jean-Baptiste Pinel, puis Pierre-Etienne Dutuit et Romain Revert, puis Pierre-Etienne Dutuit ; puis corderie Constantin Gresland ; puis usine textile (usine d'effilogache) Colbeck, puis Alfred et Emile Colbeck s.n.c. ; puis usine de construction mécanique Edmond Tifine, puis établissements Tifine

Désignation

Dénomination de l'édifice

Fonderie ; filature ; corderie ; usine de construction mécanique

Précision sur la dénomination de l'édifice - hors lexique

Fonderie de cuivre ; filature de coton ; usine d'effilochage

Appellation d'usage

Fonderie Lefrançois père et fils, puis Fonderie de Romilly ; Filature Jean-Baptiste Pinel, puis Pierre-Etienne Dutuit et Romain Revert, puis Pierre-Etienne Dutuit ; corderie Constantin Gresland ; usine textile Colbeck, puis Alfred et Emile Colbeck S.N.C. ; usine de construction mécanique Edmond Tifine, puis établissements Tifine

Destination actuelle de l'édifice

Usine textile ; usine de construction mécanique

Titre courant

Fonderie de cuivre Lefrançois père et fils, puis Fonderie de Romilly ; puis filature de coton Jean-Baptiste Pinel, puis Pierre-Etienne Dutuit et Romain Revert, puis Pierre-Etienne Dutuit ; puis corderie Constantin Gresland ; puis usine textile (usine d'effilogache) Colbeck, puis Alfred et Emile Colbeck s.n.c. ; puis usine de construction mécanique Edmond Tifine, puis établissements Tifine

Localisation

Localisation

Normandie ; Seine-Maritime (76) ; Maromme ; la sente aux Loups

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Haute-Normandie

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Seine-Maritime

Canton

Maromme

Adresse de l'édifice

Loups (la sente aux)

Références cadastrales

1982 AM 434

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice

Le Cailly

Partie constituante non étudiée

Atelier de fabrication ; bureau d'entreprise ; hangar industriel ; bâtiment d'eau ; logement patronal

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

4e quart 18e siècle ; 1er quart 19e siècle ; 3e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle ; 2e quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1789 ; 1852 ; 1877 ; 1932 ; 1944 ; 1948

Commentaires concernant la datation

Daté par source ; daté par travaux historiques

Auteur de l'édifice

Description historique

Cette fonderie de cuivre, construite sur le site d'un moulin à papier désaffecté, est fondée en 1789 par Lefrançois père et fils, commerçants de métaux. En 1791, l'établissement est autorisé à fournir des flaons à la monnaie de Rouen. En 1793, les évènements contraignent l'usine à se spécialiser dans la fabrication de canons à partir du métal provenant des cloches du département : 1 200 pièces produites de tous calibres avec affûts et caissons. La fonderie de Maromme devenue propriété des Fonderies de Romilly est alors, après l'usine de Romilly-sur-Andelle (27) , la plus importante du pays. En 1804, en vertu de l'arrêté du 8 nivose an 13, Jean-Baptiste Pinel, commerçant à Rouen demeurant 58 rue aux Ours, obtient l'autorisation de convertir ce "moulin à laminer les cuivres" en filature de coton. Il entend pour cela placer des roues à augets et introduire quelques changements dans la distribution des coursiers, vannages et déversoirs. Les travaux sont autorisés par décret impérial du 30 thermidor an 13. En 1821, l'usine est reprise par Pierre-Etienne Dutuit et Romain Revert. Rapidement, Dutuit resté seul propriétaire, met en location la filature. A sa mort en 1852, l'usine est reconvertie en corderie de mèches à bougies par Constantin Gresland : une machine à vapeur est installée en supplément des deux roues hydrauliques existantes. En 1876, la corderie est rachetée 125 000 F par Jane Whitworth, épouse d'Edwin Colbeck : la vente comprend l'atelier, les roues hydrauliques et vannages, les transmissions, la maison d'habitation et les jardins à l'exclusion de la machine à vapeur et de ses accessoires. En 1877, l'établissement, exploité par la famille Colbeck, est transformé en usine d'effilochage de laine et de coton. L'entreprise, devenue s.n.c. Alfred et Emile Colbeck en 1921, a fonctionné jusqu'en 1932. En 1932, les bâtiments sont rachetés par Edmond Tifine et reconvertis en usine de construction mécanique. Les dommages causés par les bombardements de 1944 contraignent les nouveaux propriétaires à réduire de deux niveaux l'atelier de fabrication et à détruire les deux ailes construites en retour. En 1948, l'une des deux roues hydrauliques est remplacée par une turbine. De 1985 à 1990, la roue subsistante est restaurée dans le cadre d'un projet d'action éducative avec le L.E.P. de Maromme. Les établissements Tifine toujours en activité possèdent un parc de machines intéressant datant pour certaines du début siècle. Vers 1883-84, l'établissement compte 7 machines et emploie 40 à 50 personnes. En 1793, la fonderie Lefrançois occupe jusqu'à 200 ouvriers.En 1891, l'usine occupe 30 personnes.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Brique ; calcaire ; essentage d'ardoise

Matériaux de la couverture

Tuile mécanique

Description de l'élévation intérieure

2 étages carrés ; étage de comble

Typologie du couvrement

Charpente en bois apparente ; charpente métallique apparente

Partie d'élévation extérieure

Élévation à travées

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Produite sur place ; énergie hydraulique ; roue hydraulique verticale ; turbine hydraulique ; énergie thermique

Commentaire descriptif de l'édifice

L'atelier de fabrication à charpente en bois apparente est construit en brique avec revêtement de pierre et calcaire en soubassement sur deux étages carrés et un étage de comble, élévation nord recouverte d'un essentage d'ardoise. Le bureau est construit en brique avec revêtement en pierre, sur un étage carré. Le logement patronal en brique avec parement de pierre calcaire possède un toit à longs pans à croupe. Les deux hangars industriels sont à charpente métallique apparente.

Commentaires d'usage régional

Baie rectangulaire

État de conservation (normalisé)

Restauré

Protection et label

Intérêt de l'édifice

À signaler

Eléments remarquables dans l'édifice

Atelier de fabrication ; machine énergétique (étudiée dans la base Palissy) ; machine de production (étudiée dans la base Palissy)

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1974

Date de rédaction de la notice

1997

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Emmanuelle Le Roy-Real

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional de Haute-Normandie - Service chargé de l'inventaire 2, rue Maladrerie 76000 Rouen - 02.32.08.19.80