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Plateforme ouverte du patrimoine

Maladrerie, puis église paroissiale Saint-Jean-Baptiste et Saint-Quentin

Désignation

Dénomination de l'édifice

Maladrerie ; église paroissiale

Vocable - pour les édifices cultuels

Saint-Jean-Baptiste et Saint-Quentin

Titre courant

Maladrerie, puis église paroissiale Saint-Jean-Baptiste et Saint-Quentin

Localisation

Localisation

Normandie ; Seine-Maritime (76) ; Bernières

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Haute-Normandie

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Bolbec

Canton

Bolbec

Lieu-dit

Le Vieux Clocher

Références cadastrales

1826 B1 73 74 ; 1983 B1 73, 340

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En écart

Partie constituante non étudiée

Enclos ; cimetière ; presbytère

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

11e siècle ; 12e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

18e siècle ; 2e quart 19e siècle

Auteur de l'édifice

Description historique

Au cours du 12e siècle, les seigneurs de Beuzemouchel fondent une maladrerie à proximité de leur château fort. Les bâtiments de la maladerie, situés au nord de l'église ont été détruits à la fin du 18e siècle. L'église devient paroissiale après la disparition de la lèpre, en remplacement de l'église paroissiale primitive que la tradition place au lieu-dit le Val Roger, dont il ne reste rien. Elle avait conservé ses murs du 11e siècle, mais la voûte du choeur a été refaite au 16e siècle ainsi que deux baies dans la nef. Le portail ouest a été refait au début du 18e siècle. En 1801, la couverture de la nef, emportée par une tempête, est refaite en paille ; un devis prévoit de réparer les jambes de forces de la nef et des murs, de couvrir le porche en tuile et la nef en ardoise. En 1807, un deuxième devis prévoit de couvrir complètement l'église en ardoise et la sacristie en tuile. En 1809, on prévoit de réparer le plancher de la nef, le lambris du choeur, de consolider la charpente et de réparer la voûte du choeur. En 1866, il ne susbsiste plus que le clocher et le choeur, la nef étant en ruines. En 1873, la décision est prise de construire une nouvelle église, l'actuelle étant jugée trop mal placée et les réparations à y faire trop importantes. Les derniers vestiges de l'église ont été détruits en 1967. La parcelle de l'église subsiste sur la cadastre actuel, le cimetière et le presbytère reconstruit au 19e siècle subsistent également.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Tuf ; brique

Matériaux de la couverture

Ardoise ; tuile plate ; chaume

Typologie de plan

Plan allongé

Description de l'élévation intérieure

1 vaisseau

Typologie du couvrement

Voûte d'arêtes

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; pignon découvert ; croupe ronde ; flèche carrée

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier dans-oeuvre

Commentaire descriptif de l'édifice

L'église était en tuf ; le presbytère est en brique.

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture

Commentaires d'usage régional

If

État de conservation (normalisé)

Détruit

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1970

Date de rédaction de la notice

1994

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Manneville Philippe ; Etienne Claire

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional de Haute-Normandie - Service chargé de l'inventaire 2, rue Maladrerie 76000 Rouen - 02.32.08.19.80