Église paroissiale
Saint-Michel
Église paroissiale Saint-Michel
Normandie ; Seine-Maritime (76) ; Bolbec ; place Léon Desgenetais
Anciennement région de : Haute-Normandie
Bolbec
Bolbec
Léon Desgenetais (place)
1826 B2 1092 ; 1998 AT 210
En ville
11e siècle (détruit) ; 4e quart 18e siècle
19e siècle
1774
Daté par source
Attribution par source
L'église paroissiale Saint-Michel de Bolbec est donnée en 1071 à l'abbaye de Bernay par Roger Porchet, Hugues de Bolbec, Adelin et Adam de Raffetot. Cette église était divisée en deux parties, l'une pour les religieux du prieuré Saint-Michel, l'autre pour les paroissiens. Elle se présentait à la fin du 18e siècle comme une église de plan à croix latine à un vaisseau, tour sur la croisée et choeur à abside semi circulaire, pouvant faire partie de l'édifice primitif, flanqué de deux bas cotés terminés par une abside à trois pans, construits plus tardivement. Cet édifice a brulé en même temps que la ville de Bolbec en 1765. L'église priorale du Val-aux-Grès sert alors d'église paroissiale. La chapelle de la Vierge est réparée provisoirement en 1766. En 1772, la municipalité approuve un devis de reconstruction de l'entrepreneur Laroche, que refuse le duc de Charost, seigneur de Bolbec. Celui-ci impose l'architecte Pierre Patte. Celui-ci propose d'utiliser les pignons restés debout. En 1773, un legs de la comtesse de Fontaine Martel permet d'envisager la reconstruction, le plan économique de Patte est abandonné, d'autant que les fondations se révèlent trop peu solides. Un second devis de Patte, d'une église plus vaste, construite "à la moderne" est approuvé, et les travaux sont ajdugés à Pierre Aubrée, maître maçon à Saint-Romain-de-Colbosc. En 1779, la fermeture des croisées est effectuée par Jacques Belloncle, le lambrissage et les bancs par les frères Louis et Pierre Bocquet. En 1780, marché est passé pour le beffroi au charpentier Etienne Varin. Le bénédiction de la nouvelle église a lieu en 1781. En 1783, les travaux de reconstruction sont réputés terminés avec la donation du maître autel et de la chaire par le cardinal de la Rochefoucauld, sur des dessins de Patte. En 1786, les 15 croisées des bas-côtés et bras de la croix sont garnies en fer, constituées de 16 panneaux de verre montés en plomb. En 1791, la munipalité achète l'orgue de l'église supprimée de Saint-Herbland, à Rouen. En 1842 le pavage du choeur en marbre est exécuté par Roger, marbrier à Yvetot. En 1850 le perron, les grilles et balustrades sont reconstruits par l'entrepreneur Hurant sur un devis de l'architecte Marage. En 1869, une sacristie est construite à droite du choeur. En 1888, un immeuble contigu à l'église est acheté pour installer une nouvelle sacristie en brique et pierre. En 1891, l'architecte Lequeux signe le devis d'agrandissement de la chapelle axiale de la Vierge, en grès, brique et pierre de Liais. En 1894, une chapelle latérale sud lui est annexée, et la chapelle latérale nord est projetée. De nouvelles portes latérales sont construites en pierre de Saint Maximin. En 1945, un if est planté comme arbre de la liberté.
Brique et pierre ; calcaire ; grès ; granite
Ardoise
Plan allongé
3 vaisseaux
Voûte d'arêtes
Toit à longs pans ; croupe ; toit à l'impériale
Escalier dans-oeuvre
Sculpture
Ordre ionique
Support : élévations.
If
1992 : classé MH
Classée en totalité.
À signaler
Propriété publique
1969
© Inventaire général
1996
Robinne Paul-Edouard ; Etienne Claire
Dossier individuel
76 114 15
Conseil régional de Haute-Normandie - Service chargé de l'inventaire 2, rue Maladrerie 76000 Rouen - 02.32.08.19.80