Maladrerie ; prieuré ; château
Notre-Dame, puis Saint-Jacques
Maladrerie, prieuré Notre-Dame, puis Saint-Jacques, château
Normandie ; Seine-Maritime (76) ; Bolbec ; avenue Louis Debray ; route de Mirville ; rue de l'Ancienne route de Mirville
Anciennement région de : Haute-Normandie
Bolbec
Bolbec
Val-aux-Grès (Le)
Louis Debray (avenue) ; Mirville (route de) ; Ancienne route de Mirville (rue de l')
1822 C1 92 A 113 ; 1998 AD 223
En écart
Enclos ; chapelle ; parc ; allée ; jardin ; pressoir à cidre ; étable ; atelier de fabrication
1er quart 12e siècle
En 1108, Gautier Mal-Oiseau, chanoine de Saint-Laurent en Lyons, compagnon de Hugues de Saint-Jovinien, fonde une maladrerie près de la ville de Bolbec, sur un terrain d'envison 67 hectares. Cette maladrerie prend le nom de Val-aux-Malades, ou Val-aux-Grès, les murailles étant construites en grès des carrières proches. Après la fin de la lèpre, la maladerie est abandonnée. En 1672, ses biens sont attribués à l'ordre de Saint-Lazare et Notre-Dame du Mont-Carmel et donnés à titre de bénéfice militaire et religieux à Pierre Puchot des Alleurs. En 1681, ce dernier fait visiter l'église et bâtiments de la commanderie du Val-aux-Grès, dont il est commandeur, tant aux murs et enclos du parc qu'aux fermes du domaine. Le choeur et la chapelle de la Vierge sont en bon état et vitrées, mais 5 piliers butants sont à reconstruire, la couverture du grand bâtiment en tuile est à refaire, le mur du réfectoire est à reprendre ainsi que la grande porte d'entrée et la muraille de l'enclos. En 1693, par don de Mgr. Colbert, archevêque de Rouen, les chanoines réguliers de Saint-Jacques-Le-Majeur, de l'Ordre de Saint-Augustin, réforme de Friardel, venus du couvent de Saint-Lô du Bourg-Achard (27) s'installent au Val-aux-Grès. En 1695 a lieu la visite des bâtiments du prieuré Saint-Jacques : la vôute sous le clocher entre choeur et nef est à refaire. Le cloitre, le dortoir, la chambre des hôtes, la cuisine, le réfectoire, un bâtiment en retour d'équerre inhabitable sont signalés. En 1723, les charpentes de l'église et de l'infirmerie sont à reprendre, les planchers de l'écurie et l'étable, l'arbre du pressoir sont à refaire. Trois autres visites ont lieu en 1723, 1752 et 1731. Après l'incendie de la ville en 1765, l'église priorale sert d'église paroissiale. Juste avant 1789, le cardinal de la Rochefoucauld supprime la communautré et réunit le peirué au Grand Séminaire de Rouen. A la Révolution, le prieuré est transformé en pensionnat de garçons et école primaire pour filles et garçons, sous la direction de Boniface Cavelier. Le pensionnat dure jusqu'en 1805. Les bâtiments sont vendus comme bien national à Mme Le Barois d'Orgeval. En 1822, les bâtiments conventuels sont indiqués comme fabrique ( C 112). Le clocher de l'église est détruit en 1828 et le reste de l'édifice en 1838. Une partie du terrain est amputé pour tracer de nouvelles routes et la ligne de chemin de fer. Le prieuré est transformé en château, le logis installé dans le bâtiment principal, construit à la fin du 17e siècle. Les bâtiments qui subsistent on été remaniés au cours du 19e siècle, d'autres construits au 20e siècle. C'est aujourd'hui le centre culturel municipal.
Grès ; brique et pierre ; calcaire ; silex
Tuile plate ; ardoise
Plan régulier en U
Sous-sol ; étage de soubassement ; 3 étages carrés
Voûte d'arêtes
Élévation à travées
Toit à longs pans
Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en charpente ; escalier droit
À signaler
Propriété publique
1969
© Inventaire général
1996
Robinne Paul-Edouard ; Etienne Claire
Dossier individuel
76 114 11
Conseil régional de Haute-Normandie - Service chargé de l'inventaire 2, rue Maladrerie 76000 Rouen - 02.32.08.19.80