Tréfilerie ; laminoir
Tréfilerie de cuivre ; laminoir de cuivre
Sociétés des Tréfileries et Laminoirs du Havre, puis Thomson Cuivre
Tréfilerie et laminoir de cuivre du Havre (TLH) , puis Thomson Cuivre
Normandie ; Seine-Maritime (76) ; Darnétal ; 11 rue aux Juifs
Anciennement région de : Haute-Normandie
Seine-Maritime
Darnétal
Juifs (rue aux) 11
1966 AP 13 à 16
En ville
L'Aubette
Atelier de fabrication
2e quart 20e siècle
1941
Daté par source ; daté par travaux historiques
En 1923, la société des Tréfileries et Laminoirs du Havre (TLH) fait l'acquisition de l'ancien tissage Dreyfus repris par la Société Cotonnière de Darnétal pour y monter une tréfilerie. En 1941, devant la menace des bombardements, la société havraise fait transférer à Darnétal son atelier de fabrication d'épingles et de trombones. Le 24 août 1944 les bombardements qui visaient le viaduc enjambant l'usine, détruisent une grande partie des ateliers. L'usine est entièrement reconstruite après guerre. En 1968, l'usine connaît trois semaines de grève générale, soutenue par la direction. En 1980, la tréfilerie est reprise par la société Thomson Cuivre. Après sa fermeture en 1984, l'usine est morcelée et occupée par divers petites entreprises. L'atelier de tréfilage est alimenté en fil de cuivre de 7mm de diamètre en provenance du Havre. Le fil est étiré une première fois jusqu'à obtention d'un diamètre d'un millimètre. Il passe ensuite dans des machines dites "syncros" qui sont au nombre de 23 à la fin des années 1950, et sur des machines dites "carcasses", près d'une centaine, afin d'obtenir un diamètre allant de 10 à 5 centièmes de millimètre. Le fil nu, étamé ou émaillé est ensuite bobiné. L'atelier d'étamage comprend 19 fours, autour desquels travaille un personnel exclusivement féminin. L'atelier d'émaillage qui emploie un personnel exclusivement masculin, comprend un ensemble de 69 machines. Le fil est ensuite contrôlé à l'aide de huit appareils à mercure qui doivent dépister la moindre faille dans son isolement au courant électrique. L'usine produit également des épingles en acier dur ou en acier doux nickelé, à la cadence de 450 épingles à la minute. En 1957, l'usine travaille près de 40 000 km de fil de cuivre par jour. En 1946 la tréfilerie emploie 230 personnes. En 1980, Thomson Cuivre emploie 290 personnes.
Brique ; béton
Béton en couverture ; tôle nervurée
En rez-de-chaussée
Toit à longs pans ; pignon couvert
Propriété privée
1999
© Inventaire général
2000
Emmanuelle Le Roy-Real
Dossier individuel
Conseil régional de Haute-Normandie - Service chargé de l'inventaire 2, rue Maladrerie 76000 Rouen - 02.32.08.19.80