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Plateforme ouverte du patrimoine

Usine textile et de produits chimiques (usine de pégamoïd) French Pégamoïd Syndicate ldt

Désignation

Dénomination de l'édifice

Usine textile ; usine de produits chimiques

Précision sur la dénomination de l'édifice - hors lexique

Usine de pégamoïd

Appellation d'usage

Usine textile et usine de produits chimiques French Pégamoïd Syndicate ldt

Titre courant

Usine textile et de produits chimiques (usine de pégamoïd) French Pégamoïd Syndicate ldt

Localisation

Localisation

Normandie ; Seine-Maritime (76) ; Le Petit-Quevilly ; ancienne rue de l'Eglise ; rue Etienne Dolet

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Haute-Normandie

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Seine-Maritime

Canton

Petit-Quevilly (le)

Adresse de l'édifice

Eglise (ancienne rue de l') ; Etienne Dolet (rue)

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

4e quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1897

Commentaires concernant la datation

Daté par travaux historiques

Auteur de l'édifice

Description historique

En 1897, le sieur Mann, administrateur délégué du French Pégamoïd Syndicate ltd, société anglaise au capital de 75 000 livres dont le siège est à Paris, 11 boulevard des Italiens, reçoit l'autorisation par arrêté préfectoral d'installer cette usine de pégamoïd. La pâte pégamoïd est obtenue après nitrification du coton par mélange à de l'acide sulfurique et à de l'acide nitrique dans des pots en grès. Cette opération est réalisée dans un hangar à l'écart des habitations. Ensuite le coton nitrifié est lavé à grande eau dans des bacs. Les eaux de lavage devenues acides sont envoyées dans des mares calcaires de neutralisation. L'usine en possède six. A la suite de ces mares, se trouvent deux citernes cimentées où séjournent les eaux neutralisées avant d'être envoyées dans le fossé communal. Le coton subit ensuite les opérations de blanchissage, d'essorage et de coupage dans des ateliers clos. Le séchage des toiles est réalisé dans huit séchoirs situés à une centaine de mètres de l'usine. Ce sont des constructions légères en charpente de bois, avec des parois et toitures en carton bitumé. Des thermosiphons disposés au sol y assurent une température pouvant aller jusqu'à 65°. Leur fonctionnement est assuré par une chaudière de 5 m3 de surface de chauffe. Dans chaque séchoir sont entreposés, sur des châssis en zinc, 150 kg de coton. Le chargement et le déchargement des châssis est effectué en dehors des séchoirs dans les ateliers de fabrication. Le coton est ensuite mélangé à de l'alcool camphré, puis broyé et la pâte ainsi obtenue est conditionnée dans des bidons d'expédition de 75 kg ou dans des réservoirs de 500 kg. Un local spécial adossé à l'atelier de fabrication est affecté à la dénaturalisation de l'alcool dans la consommation journalière est de 3 500 litres. Sa fabrication nécessite l'utilisation d'acide nitrique, d'acide sulfurique, d'alcool et de camphre. La nouvelle usine comprend un atelier de fabrication de la pâte, un atelier de nitrification, un dépôt de coton, des ateliers de blanchissage, d'essorage et de coupage ainsi que huit séchoirs, bureaux et conciergerie. Un moteur à vapeur de 25 cv, alimenté par une chaudière à bouilleurs de 30 m3 de surface de chauffe, actionne les différentes machines.

Description

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Produite sur place ; énergie thermique

État de conservation (normalisé)

Détruit

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1996

Date de rédaction de la notice

1996

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Emmanuelle Le Roy-Real

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional de Haute-Normandie - Service chargé de l'inventaire 2, rue Maladrerie 76000 Rouen - 02.32.08.19.80