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Plateforme ouverte du patrimoine

Usine de mécanique de précision et de confection (usine de fermetures à glissières) la Fermeture Eclair s. a.

Désignation

Dénomination de l'édifice

Usine de mécanique de précision ; usine de confection

Précision sur la dénomination de l'édifice - hors lexique

Usine de fermetures à glissières

Appellation d'usage

Usine de mécanique de précision et de confection la Fermeture Eclair s. a.

Titre courant

Usine de mécanique de précision et de confection (usine de fermetures à glissières) la Fermeture Eclair s. a.

Localisation

Localisation

Normandie ; Seine-Maritime (76) ; Le Petit-Quevilly ; 105 boulevard Charles de Gaulle

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Haute-Normandie

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Seine-Maritime

Canton

Petit-Quevilly (le)

Adresse de l'édifice

Charles de Gaulle (boulevard) 105

Références cadastrales

1973 AX 271

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Atelier de fabrication ; bureau d'entreprise ; entrepôt industriel ; hangar industriel ; cour ; logement d'ouvriers ; logement de contremaître

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

1er quart 20e siècle ; milieu 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1924

Commentaires concernant la datation

Daté par travaux historiques

Auteur de l'édifice

Description historique

Cette usine de fermeture à glissières d'après le système breveté par Sundback, est fondée en 1924 par la Fermeture Eclair, société anonyme française au capital de 540 millions de francs. Son siège social est à Rouen, rue Stanislas Girardin et elle possède un dépôt à Paris, rue du Sentier. Cette industrie associe le textile à la métallurgie. La préparation des rubans cousus sur des machines à coudre à grand débit est le premier stade de fabrication. Le métal arrive en bobines sous forme de fil métallique de trois à quatre millimètres de diamètre. Il passe au laminoir qui lui donne la forme d'un V, puis à l'aide de machines à chaîne le fil profilé est découpé en sections de 1 mm d'épaisseur. Chacune de ces sections est estampée par frappe entre un poinçon qui formera la cavité de la maille et une matrice. Chacune de ces mailles dont la griffe est ouverte en V est poussée sur le bord du ruban qui porte les cordonnets cousus et elle y est sertie par fermeture des branches du V. Dès que la longueur de fermeture requise est atteinte, la machine laisse échapper 5 cm de ruban sans maille. Ces chaînes de maillons fixés sur des rubans sont alors assemblés deux à deux, par passage dans un curseur fixé sur une table. Puis elle passe dans un appareil de polissage. Ces longs rubans sont alors coupés, fermeture par fermeture. Enfin les ouvrières posent l'arrêt inférieur, le curseur et l'arrêt supérieur. Les curseurs sont usinés à partir d'un fil rond ou rectangulaire par matriçage à froid. Ecrasés à la presse, ils sont découpés, chanfreinés, calibrés, pliés entièrement automatiquement. L'usine produit également des fermetures colorées. Cette coloration est opérée sur des fermetures en alliage léger spécial. Le fil de métal est soumis à un traitement électrolytique, l'alumilitage, par immersion dans des bains spéciaux puis coloré dans des bains de teinture. Au début des années 1950 est édifié l'atelier principal qui s'étend sur 1 800 m² et qui consiste en deux vastes salles parfaitement éclairées et équipées de l'air conditionné où travaillent 300 personnes. L'usine a fermé au cours des années 1970. Une grande partie des bâtiments est aujourd'hui désaffectée. Dans les années 1950, l'usine compte près d'un millier d'ouvrières.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Brique ; béton

Matériaux de la couverture

Ardoise ; tuile mécanique ; verre en couverture ; béton en couverture

Description de l'élévation intérieure

2 étages carrés

Typologie du couvrement

Charpente métallique apparente ; charpente en béton armé apparente

Typologie de couverture

Shed ; terrasse ; toit à longs pans ; pignon découvert ; pignon couvert

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Achetée ; énergie électrique

Commentaire descriptif de l'édifice

L'usine compte une vingtaine de bâtiments. Les ateliers les plus anciens sont en brique en rez-de-chaussée et couvert en shed. Ceux édifiés dans les années 1950, tout comme le bâtiment des bureaux, sont en béton avec toit en terrasse et s'élèvent sur deux étages carrés. Les entrepôts industriels construits en-rez de-chaussée sont en brique, couvert d'un toit à longs pans et pignon découvert. Autour de l'usine ont été édifiées plusieures maisons jumelées ou individuelle avec jardinet, à l'attention d'une partie du personnel encadrant et ouvrier.

État de conservation (normalisé)

Établissement industriel désaffecté

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1996

Date de rédaction de la notice

1996

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Emmanuelle Le Roy-Real

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional de Haute-Normandie - Service chargé de l'inventaire 2, rue Maladrerie 76000 Rouen - 02.32.08.19.80

Ateliers de fabrication et bureaux, vue générale prise de la rue.
Ateliers de fabrication et bureaux, vue générale prise de la rue.
© Inventaire général, ADAGP
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