Cité ouvrière ; lotissement concerté
Cité des Clairs-Logis, actuellementcité EDF
Cité EDF, dite des Clairs-Logis
Normandie ; Seine-Maritime (76) ; Yainville ; Ampère (rue) ; James Watt (rue) ; François Arago (rue) ; Pierre Curie (rue) ; Thomas Edison (rue) ; Paul Janet (rue) ; Arsène d'Arsonval (rue)
Vallée de la Basse-Seine
Ampère (rue) ; James Watt (rue) ; François Arago (rue) ; Pierre Curie (rue) ; Thomas Edison (rue) ; Paul Janet (rue) ; Arsène d'Arsonval (rue)
Isolé
Centrale électrique de Yainville, dite Yainville 2
IA76006324
3e quart 20e siècle
1948 ; 1954 ; 1956 ; 1958 ; 1976
Daté par source ; daté par source ; daté par source ; daté par source ; daté par source ; daté par source
Attribution par source ; attribution par source ; attribution par source
En 1948, EDF lance à Yainville la construction d'une importante centrale électrique dite Yainville 2 pour remplacer une centrale primitive de faible puissance (Yainville 1) devenue vétuste. Pour loger le personnel de cette nouvelle unité de production, EDF prévoit la création d'une importante cité ouvrière de 130 logements, dont la construction va s'échelonner entre 1950 et 1976 et se dérouler en 6 étapes. La cité des Clair-Logis est implantée à 2 km au sud de l'usine et de la commune sur le plateau qui borde la vallée de Seine. Elle comprend des logements individuels ( maisons d'ouvriers et pavillons pour cadres) ainsi que des immeubles collectifs de type HLM. L'ensemble est desservi par des rues portant le nom de grands physiciens : Ampère, Watt, Arago, Curie, Edison, Janet, d'Arsonval...Le quartier des Clair-Logis proprement-dit (noyau initial qui va donner son nom à l'ensemble de la cité), correspond à la première phase de construction. Il se compose de 49 logements dont : 12 logements pour cadres (rue d'Arsonval et Ampère) et 37 logements pour ouvriers (rue du Général Leclerc, rue James Watt, rue Paul Janet, rue André Blondel). Tous ces logements ont été dessinés par l'architecte Jean Démaret qui a également signé les plans de la centrale Yainville 2, véritable fleuron de l'architecture industrielle du 20e siècle. Outre ces logements, le quartier est doté d'un centre social, appelé La Maison Bleue qui abrite une coopérative et un centre médical ayant servi aussi de célibatorium et comprenant un réfectoire, une cuisines, 9 chambres meublées et un logement de gardien. Ces premières constructions, reconnaissables à leur parement extérieur en panneaux de béton recouverts de gravillons lavés, ont été réalisées par l'entrepreneur Bai, basé à La Mailleraye-sur-Seine, qui a fait de ce procédé sa véritable marque de fabrique que l'on retrouve sur nombre de maisons construites au Trait dans l'immédiat après-guerre. En 1954, quatre pavillons de type F4, de style moderne en béton et à toit terrasse, baptisées les Maisons d'or dessinées par l'architecte Otello Zavaroni sont édifiées. Il ne subsiste de cet ensemble qu'une seule maison qui n'ait pas été modifiée. Les 3 autres ont fait l'objet d'importantes modifications (élévation, bardage bois...) et sont presque méconnaissables. En 1956, des immeubles collectifs de type HLM totalisant 36 logements sont construits. À la demande d'EDF, la commune de Yainville sollicite la Société d'Habitations à Loyer Modéré de la Seine-Maritime, administrée par Henri Nitot, pour construire ces nouveaux logements, moyennant un apport en terrain et un apport en capital. Les plans de ces maisons doubles à 2, 3 ou 4 pièces, datés d'octobre 1954, sont signés conjointement par les architectes Jean Démaret et Otello Zavaroni.En 1958, cinq pavillons à toit terrasse également dessinées par l'architecte Otello Zavaroni sont édifiées sur la rue d'Arsonval et sur la route départementale 143 (rue du Général Leclerc), pour loger des cadres. Parmi celles-ci, trois ont gardé leur aspect d'origine et deux sont fortement modifiées par des agrandissements, des élévations ou encore un bardage extérieur.En 1976, 28 logements en immeubles collectifs de type HLM dénommés les Portes Mainbertes sont construits par la société HLM de Seine-Maritime à la demande d'EDF. Parmi ces nouveaux logements, 25 sont réservés aux employés d'EDF.
Béton ; parpaing de béton ; parement
Ardoise ; béton en couverture
1 étage carré
Charpente en béton armé apparente
Élévation à travées
Toit à longs pans croupe ; terrasse
Les immeubles collectifs (1 étage), les maisons jumelées (1 étage) et individuelles (rez-de-chaussée ou 1 étage) édifiés entre 1950 et 1958 sont tous construis en parpaing de béton et recouverts de panneaux de béton et gravillons lavés servant de parement, à l'exception des pavillons de style moderne avec toit terrasse édifiés en 1954 (4 pavillons dits les Maisons d'Or) et 1958 (5 pavillons édifiés sur la route départementale 143).
Propriété privée
2000
(c) Région Normandie - Inventaire général ; (c) Parc naturel Régional des Boucles de la Seine Normande
2002 ; 2017
Pottier Gaëlle ; Real Emmanuelle
Dossier individuel
Région Normandie – Service Inventaire du patrimoine