Monument
De la guerre de 1914-1918
Monument aux morts de la guerre de 1914-1918 : Casque couronné
Normandie ; Seine-Maritime (76) ; Le Petit-Quevilly ; Stanislas Girardin (Boulevard)
Seine-Maritime
Rouen-1
Cimetière Saint-Sever
Stanislas Girardin (Boulevard)
2000 AW 101 ; Dernière mise à jour : 10/08/2020
En ville
1er quart 20e siècle
1924
Daté par source
Attribution par source ; attribution par source
En 1919, la ville met au concours un monument commémoratif à élever en souvenir des soldats rouennais disparus pendant la Grande Guerre. Le cimetière Saint-Sever du Petit-Quevilly qui vient d'être considérablement agrandi afin d'abriter les tombes des soldats français et du Commonwealth est choisi, après de houleux débats au sein de la municipalité rouennaise. L'implantation, très excentrée par rapport au centre ville de Rouen, provoque presque immédiatement la naissance d'un projet alternatif baptisé "Monument de la Victoire", mais dont l'emplacement sera tout aussi disputé et contesté (voir IA76005324).Au mois de janvier 1920, le concours du premier degré permet d'exposer quarante-et-une maquettes parmi lesquelles ne sont retenues que dix œuvres. Les conditions financières proposées lors du concours ont été drastiquement revues à la baisse en raison de l’émergence projet de monument de la Victoire. Initialement doté de 300 000 francs, le budget du monument aux morts est diminué de moitié dans un premier temps, puis réduit à 100 000 francs. Les statuaires doivent donc considérablement adapter les projets initiaux. Le deuxième degré oppose sept candidats demeurés en lice, trois artistes sélectionnés n'ayant pas donné suite. Les maquettes sont exposées en juillet 1921 dans la grande salle du Musée de la Peinture. Les lauréats sont le sculpteur Raoul Verlet, associé à l'architecte Georges Lisch, pour leur projet nommé "Casque couronné". Il faut deux années pour que l'œuvre prenne corps, car Raoul Verlet meurt en décembre 1923. A L'inauguration, fixée au 11 novembre 1924, le sculpteur est représenté par sa veuve.Un an plus tard est inauguré devant le palais de justice le "monument aux Morts et à la Victoire" de Maxime Real del Sarte, considéré par beaucoup de rouennais comme "le" monument aux morts de Rouen.
Pierre ; pierre de taille ; marbre
Pelouse
Le monument qui s’élève sur un socle quadrangulaire est placé dans l'axe de l'entrée principale du cimetière. Un vaste mur-stèle formant un hémicycle semi-circulaire évoquant une exèdre clos l'espace à l'ouest. Sur les stèles de marbres sont reportées les noms de 4 885 soldats disparus pendant la Première Guerre mondiale. Les piliers sont décorés d'un motif de tables et ornés de palmes sculptées et rehaussées d'or. Inscription : AUX / ENFANTS / DE / ROUEN / MORTS POUR LA FRANCE
Sculpture
Figure allégorique profane ; blason ; lion ; trident ; louve romaine ; casque ; blason
Le catafalque sur lequel est posé le casque couronné est gardé par quatre figures allégoriques féminines symbolisant quatre des nations belligérantes. La France, coiffée du bonnet phrygien, tient un carquois et est accompagnée du coq, elle foule au pied un casque à pointe ; L’Italie est accompagnée de la louve romaine, la Belgique du lion du Brabant, l'Angleterre revêt les atours d'une déesse antique et présente un trident, symbole de sa maîtrise des mers.Armes de la ville de Rouen (dé principal).
Non précisées
Bon état
inscrit MH
À signaler
Propriété de la commune
2020
(c) Région Normandie - Inventaire général
2020 ; 2021 ; 2022
Chéron Philippe
Sous-dossier
Région Normandie – Service Inventaire du patrimoine