Moulin à blé puis scierie, dit moulin de Normanville

Dénomination de l'édifice

Moulin à blé ; scierie

Appellation d'usage

Moulin de Normanville

Destination actuelle de l'édifice

Maison

Titre courant

Moulin à blé puis scierie, dit moulin de Normanville

Localisation

Normandie ; Seine-Maritime (76) ; La Hallotière ; du moulin (route)

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Bassin hydrographique de l'Andelle

Canton

Gournay-en-Bray

Lieu-dit

Normanville

Adresse de l'édifice

Du moulin (route)

Références cadastrales

2018 A 560 ; 2018 B 11

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

Isolé

Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice

L'Andelle

Partie constituante non étudiée

Bief de dérivation ; vanne ; atelier de fabrication ; entrepôt industriel ; logement

Siècle de la campagne principale de construction

12e siècle ; 2e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1834 ; 1903

Commentaires concernant la datation

Daté par travaux historiques ; porte la date ; daté par travaux historiques ; porte la date ; daté par travaux historiques

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Piedelièvre (propriétaire)

Description historique

L'origine de ce moulin à blé remonte au XIIe siècle. Il relève alors du fief du château de Normanville (dit de la Reine Blanche). Durant la période révolutionnaire, en 1794, il est racheté et exploité par la famille Piedelièvre (l'épouse Piedelièvre est née Charlotte Lemaistre de Normanville). En 1834, le moulin fait l’objet de modifications, réalisées sans autorisation préalable, et une pierre calcaire gravée, portant cette date, est scellée dans son mur de tampane pour commémorer « des travaux pour l’utilité de tous, depuis longtemps projetés par M. de Normanville, (qui) furent exécutés par M. et Mme Piedelièvre ». Bien que propriétaires, ces derniers n’assurent plus dans les années 1830 l’exploitation du moulin. Celle-ci est confiée à Nicolas Lefebvre, meunier de son état, qui en est locataire. Le moulin de Normanville est réglementé par l’ordonnance royale du 7 février 1844. La longueur du déversoir est fixée à 5 m, le point d’eau est fixé à la cote 11,55 m soit 1,55 m en contrebas du repère qui est la pierre scellée en 1834. La vanne de décharge placée à côté de la vanne motrice a une largeur de 1,87 m. En 1903, le moulin est reconverti en scierie et un atelier est édifié dans le prolongement du moulin. Cependant la paire de meules est encore conservée pour permettre ponctuellement d’assurer la mouture du grain des cultivateurs voisins. En 1946, le moulin à usage de scierie appartient à M. Pierre Marin. Cette activité a perduré jusque dans les années 1970. Il est ensuite transformé en habitation.

Matériaux du gros-œuvre

Silex ; calcaire ; moellon ; brique ; bois ; pan de bois

Matériaux de la couverture

Ardoise

Description de l'élévation intérieure

1 étage carré ; comble à surcroît ; en rez-de-chaussée

Typologie du couvrement

Charpente en bois apparente

Typologie de couverture

Toit à longs pans pignon couvert ; toit à longs pans croupe

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie hydraulique ; produite sur place ; roue hydraulique verticale

Commentaire descriptif de l'édifice

Le moulin de Normanville est bâti à moins de 200 m au nord du château de la Reine-Blanche. Le site se compose de 4 bâtiments. Le moulin proprement comprend un soubassement en silex et moellon de calcaire et un étage en pan de bois hourdé de brique. Sa roue hydraulique par-dessous est restaurée et en état de marche. Dans le prolongement du pignon ouest du moulin se trouve le logis du meunier bâti de plain-pied dans les même matériaux. L'atelier et la remise, édifiés au moment où le site est reconverti en scierie, sont des bâtiments de plain-pied. La remise, bâtie en pan de bois hourdé de brique, borde la rive gauche de l'Andelle. L'atelier, bâti en planches de bois sur un soubassement partiel en brique, borde la rive droite de l'Andelle et prolonge du moulin au nord. Les installations hydrauliques d’amont comprennent un bras de décharge et une vanne de décharge. Il n'y a pas de déversoir. L'Installation hydraulique d’aval se compose du seul canal de fuite.

État de conservation (normalisé)

Établissement industriel désaffecté ; restauré

Référence aux objets conservés

IM76006731

Eléments remarquables dans l'édifice

Machine énergétique (étudiée dans la base Palissy)

Statut juridique du propriétaire

Propriété d'une personne privée

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2016

Copyright de la notice

(c) Région Normandie - Inventaire général

Date de rédaction de la notice

2018

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Real Emmanuelle

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Normandie – Service Inventaire du patrimoine