Ministère
de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoinepont Maréchal Leclerc
pont Maréchal Leclerc






Référence de la notice
IA77000418
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
12 février 2009
Date de dernière modification de la notice
13 février 2020
Rédacteur de la notice
Förstel Judith
Mentions légales
© Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
Désignation de l'édifice
Titre courant
pont Maréchal Leclerc
Appellation d'usage
Pont Maréchal Leclerc
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
pont
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Île-de-France ; Seine-et-Marne (77) ; Melun
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Melun
Canton
Melun sud
Références cadastrales
1985 AV non cadastré ; domaine public
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en ville
Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice
Seine (la)
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1950
Commentaire concernant la datation
datation par travaux historiques
Auteur de l'édifice
Commentaire concernant l'attribution de l'édifice
attribution par travaux historiques
Description historique
Melun est un lieu de passage de la Seine dès l'époque gallo-romaine, grâce à un gué et à un pont dont les pieux ont été retrouvés dans le grand bras. Au Moyen Age, deux ponts relient les rives du fleuve, avec l'île Saint-Etienne en point d'appui au milieu. Le pont sur le grand bras de la Seine, qui fut reconstruit en 1280, était connu sous le nom de "pont aux moulins" car il était garni de quatre moulins à blé : le moulin Notre-Dame (emporté par la débâcle en 1788) , le moulin de Barbeau (donné à cette abbaye par Aubert d'Andrezel en 1250, détruit en 1587) , le moulin de l'Oiselet (qui existait déjà en 1200 et ne fut démoli qu'en 1837) , et le moulin de Saint-Père ou de Saint-Nicolas (brûlé vers 1456, puis rétabli et conservé jusqu'à la destruction du pont médiéval en 1837). Un cinquième moulin, donné à l'hôpital Saint-Jean de Jérusalem en 1234, aurait même existé aux 13e et 14e siècles. Le "pont aux moulins" était large d'environ 5 mètres, et comportait huit arches : une arche " marinière " (13, 50 m) et sept arches plus étroites (entre 4 et 6 m). Le pont fit l'objet de travaux au 17e siècle, des arches s'étant écroulées en 1671 et en 1677 : on employa à sa reconstruction des matériaux provenant du château. Au 18e siècle, Perronet proposa pour le remplacer un projet ambitieux, à une seule arche, non réalisé. En 1814, le général Pajol fit couper une des arches du pont pour entraver la progression de l'armée de Bohême. En 1830, et à nouveau en 1835, l'arche marinière du pont s'écroula. En 1836, une inondation considérable interrompit sa reconstruction. Le pont médiéval fut finalement détruit en 1837, et remplacé par un pont suspendu reposant sur une seule pile. A cette occasion disparurent les deux moulins qui s'y appuyaient encore. Les travaux furent adjugés à l'entrepreneur Lejeune-Gaillard sous la direction de l'ingénieur des Ponts et Chaussées Dejardin. Les chaînes furent fournies par Chavier. L'épreuve eut lieu le 15 mars 1837, le nouveau pont étant ensuite livré à la circulation. Mais dès 1838 se manifestèrent des problèmes d'oxydation. En 1866 furent engagées des études pour un nouvel ouvrage, aboutissant à la construction d'un pont métallique avec pile centrale (1870-1871) , surnommé le "pont de fer". En 1940, ce pont fut détruit pour retarder l'avance des troupes allemandes. Il fut remplacé par un pont provisoire qui utilisait la pile restée intacte. Ce pont provisoire ayant à son tour été détruit en 1944, les Américains lancèrent à sa place un pont Bailay. Le pont actuel fut édifié en 1948-1950, en même temps que le pont sur le petit bras. Tous deux furent élevés par le service central d'études techniques du ministère des travaux publics, sous la direction de l'architecte en chef Robinson et de l'ingénieur des Ponts-et-Chaussées Monneret. Les travaux furent adjugés en 1949 à Morillon-Corvol. Le 28 octobre 1950 fut inauguré le pont actuel, baptisé Pont Maréchal Leclerc.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
béton armé
Commentaire descriptif de l'édifice
Le pont du Maréchal Leclerc relie la rive gauche de Melun à l'île Saint-Etienne, franchissant ainsi le grand bras de la Seine, seul navigable à Melun. Le pont, en béton armé, comprend trois arches reposant sur deux piles. L'arche maîtresse, sous laquelle circulent les péniches, est l'arche centrale.
Date de l'enquête ou du récolement
2001
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété publique
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
2001
Mentions légales
© Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Conseil régional d'Ile-De-France - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel£115, rue du Bac 75007 Paris - 01.53.85.59.93
Voir aussi
Lien vers le dossier PDF
Lien vers le PDF de l'étude (dossier vert pour l'Inventaire)

Référence de la notice
IA77000418
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
12 février 2009
Date de dernière modification de la notice
13 février 2020
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Förstel Judith
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