Ministère
de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoineusine de produits pharmaceutiques Vernin
usine de produits pharmaceutiques Vernin






Référence de la notice
IA77000568
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
12 février 2009
Date de dernière modification de la notice
13 février 2020
Rédacteur de la notice
Förstel Judith ; Pierrot Nicolas
Mentions légales
© Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
Désignation de l'édifice
Titre courant
usine de produits pharmaceutiques Vernin
Appellation d'usage
laboratoires galéniques Vernin
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
usine de produits pharmaceutiques
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Île-de-France ; Seine-et-Marne (77) ; Melun ; 1 rue Dajot
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Melun
Canton
Melun sud
Adresse de l'édifice
Dajot (rue) 1
Références cadastrales
1985 AW 147, 47-49, 56-59, 91
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en ville
Partie constituante non étudiée
cheminée d'usine ; entrepôt industriel ; laboratoire ; logement d'ouvriers
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1909 ; 1911 ; 1930 ; 1935 ; 1964
Commentaire concernant la datation
datation par source
Auteur de l'édifice
Commentaire concernant l'attribution de l'édifice
attribution par source
Personnalité liée à l'histoire de l'édifice
Vernin Louis (commanditaire)
Description historique
Les laboratoires galéniques Vernin sont fondés au début du 20e siècle par le pharmacien parisien Louis Vernin, ami d'Albert Salmon (le créateur de la "Cooper", voir dossier IA77000435). Lors de sa création en 1907-1909, l'établissement comprend un seul bâtiment le long de la rue Dajot, dans un quartier semi-industriel (usine des eaux, usine de stores Baumann) ; il reprend le site jusque-là occupé par la Société des Lits militaires (blanchisserie industrielle). En 1911, Louis Vernin fait construire de nouveaux bâtiments le long de la rue Dajot, pour abriter une pilerie et un atelier de broyage de plantes qui entrent en fonction en 1912, avec une cheminée de 23 mètres et un broyeur Mora. Dès 1913, on y ajoute une seconde chaudière. En 1914 est construit un nouveau bâtiment pour la fabrication des alcoolats, extraits, teintures, granules et dragées. L'usine connaît son principal développement pendant l'entre-deux-guerres, avec une extension de son emprise vers l'est. Dès 1919 est construite une nouvelle chaufferie (180 m²). En 1928, "un très grand progamme d'agrandissement de l'usine fut mis à exécution" : laboratoires, cheminée de 65 m de haut, chaufferie et centrale électrique (425 m²). En 1930, l'ingénieur parisien Jacquier construit le laboratoire des comprimées, dragées et pilules. En 1935 sont élevés plusieurs bâtiments, notamment celui qui abrite à la fois l'administration, la production et l'emballage à l'angle de la rue Dajot et du quai du Maréchal Joffre. De nouveaux bâtiments sont élevés en 1964, dans la partie orientale de l'établissement. Désaffectée dns les années 1990, l'usine est détruite en 1997. Sur le site, la société d'HLM Trois-Moulins Habitat a fait construire un lotissement de 40 logements en pavillon, un immeuble de 17 logements pour des officiers de l'école de gendarmerie, en front de Seine, et un immeuble de 85 studios et petits logements pour étudiants. L'ensemble a été réalisé par le cabinet d'architectes melunais Boutard-Fages-Dartois.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
calcaire ; moellon ; béton ; brique
Matériaux de la couverture
tuile mécanique
Description de l'élévation intérieure
3 étages carrés
Partie d'élévation extérieure
élévation ordonnancée
Typologie de la couverture
croupe
Commentaire descriptif de l'édifice
Les "laboratoires galéniques Vernin" étaient implantés en bordure de Seine, non loin d'une autre usine pharmaceutique, toujours en fonctionnement aujourd'hui : la Cooper. Dans son état avant destruction, l'usine comprenait : un bâtiment principal de trois étages en brique et béton, perpendiculaire à la Seine (bureaux, production et emballage) ; un bâtiment de bureaux le long de la rue Dajot ; une halle double en fond de parcelle, avec des murs de brique sur une armature métallique, d'où montait la cheminée (chaufferie) ; et des ateliers sous sheds, à charpente métallique. De l'autre côté de la rue Dajot s'élevait aussi en entrepôt construit en moellons et pan de bois, seul vestige conservé de l'établissement. L'usine comportait également un immeuble de logements de trois étages sur pilotis, détruit, et une série de maisons ouvrières en bordure de la rue Dajot, toujours visibles aujourd'hui.
État de conservation
détruit
Date de l'enquête ou du récolement
2005
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
2005
Mentions légales
© Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Conseil régional d'Ile-De-France - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel£115, rue du Bac 75007 Paris - 01.53.85.59.93
Voir aussi
Lien vers le dossier PDF
Lien vers le PDF de l'étude (dossier vert pour l'Inventaire)

Référence de la notice
IA77000568
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
12 février 2009
Date de dernière modification de la notice
13 février 2020
Rédacteur de la notice
Förstel Judith ; Pierrot Nicolas
Mentions légales
© Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
Contactez-nousEnvoyer un courriel