Jardins ouvriers
Jardins ouvriers
Île-de-France ; Seine-et-Marne (77) ; Melun ; rue de Trois-Moulins
Melun
Melun nord
Trois-Moulins (rue de)
1985 AR 90, 91, 96 ; 1985 AM 17, 18
En ville
19e siècle ; 20e siècle
Datation par travaux historiques
Aux 17e et 18e siècles, la "prairies des Carmes" le long de l'Almont est exploitée par une communauté d'habitants organisée en syndic. L'origine de cette communauté remonterait au Moyen Age (donation de Blanche de Castille). Cette organisation perdure jusqu'aux années 1860. Le 8 novembre 1862, le conseil municipal reconnaît la possession immémoriale des habitants mais décide en accord avec eux de participer à une gestion désormais défaillante. En 1864 est ainsi mise en place une co-gestion, la ville aménageant un chemin en rive de l'Almont. En 1871, elle lotit un ensemble de terrains pour les louer en jardins. Ces derniers s'étendent peu à peu, atteignant leur superficie actuelle pendant l'entre-deux-guerres. Par ailleurs se fondent à Melun des sociétés s'inspirant de l'action de l'abbé Lemire. En 1907, la Société de patronage et d'assistance par le travail constitue un groupe de 14 jardins ouvriers en bordure de la rue de Trois-Moulins. D'autres jardins sont créés en 1910 dans le sud de la commune, avenue de la Libération, puis chemin des trois-Noyers et aux Mézereaux, ainsi que sur la route de Brie-Comte-Robert.
Cet ensemble comprend actuellement 108 jardins le long de l'Almont, pour la plupart au nord de la rue des Fabriques où ils se répartissent de part et d'autre d'une longue allée centrale. L'ensemble couvre plus de 4 ha. Le module de base des jardins est un rectangle de 250 à 800 m², comprenant souvent un cabanon.
Propriété privée
2006
© Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
2007
Förstel Judith
Dossier individuel
Conseil régional d'Ile-De-France - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel 115, rue du Bac 75007 Paris - 01.53.85.59.93