Château
C.R.C. ; H.E.C.
École supérieure ; hôtellerie
Château actuellement Centre de Recherche et d'étude des Chefs d'entreprises, et école de commerce dite Hautes Etudes Commerciales.
Île-de-France ; Yvelines (78) ; Jouy-en-Josas
Versailles périphérie sud
Versailles Sud
1958 F 1 à 32, 61, 67 à 69
En ville
Nymphée
2e moitié 17e siècle ; 4e quart 18e siècle ; milieu 19e siècle
Attribution par source ; attribution par travaux historiques
Un château est attesté en 1543 comportant un corps d'hôtel sans doute en U puisqu'il est question de "trois galeries couvertes en terasse le long de la cour du château". Il appartenait à Jean d'Escoubleau, sieur de Sourdis, de Jouy et de la Chapelle-Bertrand. Il était encore dans la même famille dont l'héritier, Charles d'Escoubleau, marquis de Sourdis obtînt en 1654 l'érection de la terre de Jouy en comté. En 1684, Antoine Daquin, premier médecin du roi l'acquit et le vendit en 1701 à Louis Rollin Rouillier, son gendre. C'est probablement pour lui que le château fut agrandi et régularisé par Robert de Cotte, comme le montrent un plan du fonds Robert de Cotte à la B.N. et un le p.v. de vente daté de 1719 dans lequel le château est décrit en détail. A cette date, le château est acquis par Claude François Bidal Chevalier Marquis d'Asfeld. On ne sait comment il revint dans la famille de Rouillé mais Antoine Louis Rouillé, fils aîné de Louis Rollin, conseiller, ministre ...de Louis XV, le légua à sa fille Marie-Catherine qui épousa le marquis de Beuvron. Le domaine connut alors des jours fastes sous cette prestigieuse famille issue des Harcourt. Une gravure datant des environs de 1780 permet d'en reconstituer l'allure générale. Le 24 pluviose an VII madame de Beuvron vendit le domaine au citoyen Dalbon (en fait Jean Antoine Alexis d'Albon) qui le céda peu après, le 4 messidor an IX à Armand Séguin, ancien fournisseur des armées sous la République, qui avait une grosse fortune. C'est lui qui fit reconstruire le château tel qu'il est aujourd'hui par l'architecte Bienaimé au tout début des années 1800 puisqu'il fut ensuite emprisonné par Napoléon Bonaparte. Séguin conserva le château jusqu'en 1834 et le céda alors au comte Charles Lehon, ministre plénipotentiaire de Belgique auprès de Louis-Philippe. En 1838 un négociant Parisien se porta acquéreur mais incapable de le payer il fut saisi et le domaine fut adjugé à Adolphe Mallet le 15 avril 1841. Il resta dans les mains de la famille jusqu'en 1955 date à laquelle il fut acheté par la Chambre de Commerce de Paris qui y construisit H.E.C. inauguré en 1964 par le Général de Gaulle.
Enduit
Ardoise
Plan régulier en U
Sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé ; 2 étages carrés
Voûte en berceau ; voûte d'ogives
Élévation ordonnancée
Toit à longs pans ; croupe ; noue
Escalier dans-oeuvre : escalier de type complexe, en charpente
Le château actuel a conservé les caves voûtées en berceau et le nymphée à voûte d'ogives du précédent château que l'on peut reconstituer (voir annexes). Son étage supérieur est en attique. Il a une façade ordonnancée avec un fronton triangulaire soutenu par des pilastres. L'escalier était au départ à deux volées mais l'un d'entre elle a été supprimée lors d'aménagements ultérieurs. Les deux ailes se raccordent difficilement au corps central dont elles obstruent des fenêtres, pourtant elles existent sur le cadastre napoléonien.
Sculpture
Ordre corinthien
Sur les deux façades six pilastres corinthien soutiennent un fronton triangulaire lisse
À signaler
Nymphée
Propriété privée
2000
© Inventaire général
2000
Bussière Roselyne
Dossier avec sous-dossier
Conseil régional d'Ile-De-France - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel 115, rue du Bac 75007 Paris - 01.53.85.59.93