Usine d'impression sur étoffes
Manufacture des toiles de Jouy
Usine d'impression sur étoffes dite Manufacture des toiles de Jouy
Île-de-France ; Yvelines (78) ; Jouy-en-Josas
Versailles périphérie sud
Versailles sud
Manufacture de Jouy
En ville
2e moitié 18e siècle ; 1er quart 19e siècle
1791
Daté par travaux historiques
Attribué par source
Oberkampf Christophe-Philippe (commanditaire)
1er mai 1760 impression de la première pièce de coton dans la maison du Pont-de-Pierre. Dès 1761 location de terrains pour la construction de hangars, noyau de la future manufacture. En 1764, acquisition de prés auprès du marquis de Beuvron et construction d'une imprimerie et sècherie puis du bâtiment sur la rivière pour laver les toiles. En même temps construction de la maison d'Oberkampf à l'entrée de la manufacture. Dans la décennie suivante, construction du bâtiment des toiles blanches en 1772, location du moulin seigneurial pour en utiliser la force hydraulique en 1773 et location de la ferme de la Chaudronnerie pour y cultiver la garance. De nouvelles acquisitions de prés rendent nécessaire, en 1774, la construction de la maison des Suisses qui sont chargés de surveiller les toiles qui sèchent. En 1792, construction du grand bâtiment de l'imprimerie par l'architecte Jean Benoît Vincent Barré et l'entrepreneur Josacien Feugère. En 1796, construction de différentes annexes, laboratoire de chimie, blanchisserie Bertholienne, savonnerie, charreterie, magasin de la gaude, magasin aux cendres et au charbon. Enfin, en 1806 construction d'un vaste séchoir dit le bâtiment de la croix d'honneur. A partir de là, les affaires de la manufacture ne sont plus aussi prospères et à la mort d'Oberkampf en 1815, les difficultés se critallisent. Après une tentative d'indivision, les héritiers se partagent la manufacture en 1820. Emile, le fils d'Oberkampf s'associe avec Barbet de Jouy qui finalement lui rachète l'entreprise. Mais la conjoncture n'est plus favorable aux indiennes etla manufacture est mise en vente aux enchères en 1844. Elle est en partie démenbrée et le grand bâtiment de l'imprimerie est détruit en 1864.
Meulière ; moellon ; enduit
Tuile plate ; ardoise
2 étages carrés ; étage de comble
Élévation à travées
Toit à longs pans ; croupe ; toit à longs pans brisés ; croupe brisée
Les principaux édifices ont deux étages carrés et un étage de comble aménagé et ont des toits à longs pans couverts de tuiles. La grande imprimerie était construite en meulière. Une exception : le bâtiment sur la rivière était couvert d'ardoise avec un toit à longs pans brisés.
Détruit
2000
© Inventaire général
2000
Bussière Roselyne
Dossier avec sous-dossier
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