Quartier de Chennevières

Désignation

Dénomination de l'édifice

Quartier

Titre courant

Localisation

Île-de-France ; Yvelines (78) ; Conflans-Sainte-Honorine

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Conflans-Sainte-Honorine

Canton

Conflans-Sainte-Honorine

Lieu-dit

Chennevières

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

18e siècle ; 2e quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle

Auteur de l'édifice

maître d'oeuvre inconnu

Description historique

Le hameau de Chennevières est resté longtemps un écart rural voué à l'agriculture. Sa population, peu importante à la veille de la révolution (54 feux) a stagné pendant tout le XIXe siècle et ne comptait que 298 habitants en 1901. C'est alors une population essentiellement agricole dont les habitations s'égrainent le long de la rue de Chennevières (actuelle rue Désiré-Clément). Sur le plateau précocement déboisé, seul Chennevières avait conservé quelques bosquets, d'où autour de 1900, l'arrivée de promeneurs du dimanche et l'installation de pensions de famille comme les Bois Fleuris. Mais rapidement alors que l'urbanisation commence à gagner le plateau, les perspectives de rentabilité offerte par ces espaces libres vont l'emporter. Les grands lotissements de Chennevières sous l'égide de Jacob Bluth s'installent au Bois fleuri et promeuvent le lotissement de l'Ambassadeur en 1925. Après cette date les lotissements se multiplient et le hameau s'urbanise. En 1938, il est doté d'une chapelle. C'est dans les années 1960 que l'urbanisation devient galopante. Un projet d'aménagement de la place de la Liberté voit le jour en 1967 ; il s'agissait de l'implantation d'un supermarché, d'un marché couvert, de services sociaux et administratifs, de commerces et d'une opération immobilière aidant à la réalisation des équipements publics. La première tranche réalisée fut la résidence des Maréchaux avec 93 logements, répartis dans six immeubles de quatre ou cinq étages, et le marché couvert ; elle remplaçait des parcelles non bâties. La seconde tranche projetée (187 logements) ne fut que très partiellement menée à terme, probablement parce qu'elle nécessitait la destruction des édifices existant le long de la rue Désiré-Clément. Seule une tour de neuf étages fut construite.