Château fort ; château ; lotissement concerté
Fermes en série (série de 4)
Château du Plessis Sénéchal ou de Circé
Château du Plessis Sénéchal ou de Circé, lotissement concerté (série de 4 fermes)
Nouvelle-Aquitaine ; Deux-Sèvres (79) ; Sepvret
Lezay
Circé
1831 B1 45 à 51 ; 1958 B1 59 à 69
Isolé
Milieu du Moyen Age (détruit) ; Temps modernes (détruit) ; 1er quart 20e siècle
Daté par source ; daté par travaux historiques
En 1451, Jean de Mortemer, seigneur de Couhé et du Plessis-Sénéchal, a reçu l'autorisation du roi Charles VII de restaurer les fortifications d'un premier château fort, construit à une époque inconnue, peut-être au 13e ou au 14e siècle. Un cadran solaire, daté de 1610, l'aménagement d'un jardin d'agrément et une petite cloche datée 1631, témoignent probablement d'une campagne de travaux dans le 1er quart du 17e siècle. En 1663, Jacques Foucher, conseiller du roi, grand sénéchal du comté de Civray, a obtenu des lettres patentes érigeant la seigneurie du Plessis-Sénéchal en marquisat sous le nom de Foucher-Circé. Ses descendants ont vécu à Circé entre 1669 et 1739. Puis la propriété est saisie et vendue en 1753 au comte de Carvoisin, marquis de la Mothe-Saint-Héray. A partir de cette époque, elle devient une ferme de rapport. Elle reste dans cette famille jusqu'en 1886, date à laquelle elle est acquise par Gilbert, notaire à Lezay. Elle comprenait, outre le château et les terres qui en dépendaient, deux moulins à eau, une tuilerie avec un four-à-chaux, une métairie à Pié-Baché avant 1832, et les fermes du grand et du petit Pinier après la Révolution. De 1911 à 1912, cette propriété a été vendue par lots : quatre cultivateurs, dont l'un était le fermier, se sont rendus acquéreurs du domaine. Le château a été démoli et les matériaux en provenant ont été utilisés pour de nouvelles constructions.
Calcaire ; moellon ; enduit partiel
Ardoise ; tuile creuse
En rez-de-chaussée ; 1 étage carré ; comble à surcroît
Élévation ordonnancée
Toit à longs pans ; croupe ; toit conique
Escalier intérieur ; escalier tournant ; en maçonnerie
Le château détruit se composait d'un corps de logis rectangulaire, en moellons enduits, couvert d'un toit à longs pans à croupes, en ardoise, flanqué aux quatre angles d'une tour circulaire à toit conique en ardoise ; le logis est à 1 étage carré et un étage de comble, à quatre travées ; les fenêtres sont à meneau et traverse ; l'escalier intérieur est en pierre ; les 4 logis présentent de légères variantes : le logis est de la parcelle 62 est à 3 travées, 1 étage carré, toit à longs pans à croupes couvert en ardoise ; le logis ouest de la même parcelle est de la même facture ainsi que celui de la parcelle 59 mais les toits sont à longs pans ; celui de la parcelle 69 est à 5 travées, comble à surcroît, toit à longs pans couvert en tuile creuse ; toutes les façades des logis sont enduites ; les dépendances sont couvertes en tuile creuse et sont en moellons apparents
Propriété privée
1996
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
1996
Debelle Jacqueline ; Pon Charlotte ; Réol Sylvie
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Poitiers - 102, Grand'Rue - 86020 Poitiers - 05.49.36.30.07