Ferme
Ferme
Nouvelle-Aquitaine ; Deux-Sèvres (79) ; Vitré
Celles-sur-Belle
1817 A2 600 à 605 ; 1949 A1 99
En village
Cour ; logement ; grange ; étable ; hangar agricole ; porcherie ; poulailler ; four ; puits
18e siècle ; limite 19e siècle 20e siècle
Daté par source
Cette ferme est matérialisée sur le plan cadastral de 1817. Des éléments anciens conservés dans l'ancien logis, notamment le linteau monolithe arrondi de la porte d'entrée et la cheminée, engagée de vingt centimètres, dotée d'une grande hotte d'une largeur de six pieds (1, 92 mètre) , et reposant sur des consoles en quart de rond, indiquent que ce logement pourrait remonter au moins au 18e siècle. Elle a dans l'ensemble gardé toute sa configuration datant de cette époque. Elle était composée d'un logement, d'un four, d'un poulailler, de toits, d'une grange-étable et d'un bâtiment à fonction inconnue à l'emplacement duquel un nouveau logis a été construit. Des éléments tels que le dallage en pierres régulières de l'ancien logis, indiquent que celui-ci a fait l'objet d'aménagements au cours du 19e siècle. Le nouveau logis résulte probablement de la transformation d'une ancienne dépendance en logement. La présence de souches de cheminée en briques et le très grand surcroît qui s'apparente à un étage permettent de la dater de la fin du 19e ou du début du 20e siècle. Le hangar et le puits, non figurés sur l'ancien plan cadastral, pourraient dater de cette même époque.
Calcaire ; moellon ; enduit
Tuile creuse
Rez-de-chaussée ; comble à surcroît
Élévation ordonnancée
Toit à longs pans ; pignon couvert
Escalier intérieur : escalier droit, en charpente
L'ancien logis, situé au sud de l'ensemble, présente une façade irrégulière sur le mur gouttereau est et se compose d'un rez-de-chaussée et d'un comble à surcroît. Il comporte deux pièces ; l'escalier en bois conduisant au grenier se trouve dans celle de gauche. Cette dernière communique avec les dépendances adossées. Un four est accolé à ce logis. Le nouveau logis bâti dans le prolongement nord de l'ancien logis, a sa façade, à trois travées et porte centrale, sur le mur gouttereau est. Le comble à surcroît est très haut et s'apparente à un étage. Les appuis sont saillants. Les souches de cheminée sont en briques. La grange-étable est ouverte, par deux petites portes, sur le mur pignon qui est percé d'une rangée d'une quinzaine de trous de boulin.
Ferme à plan massé. Logement à façade en gouttereau. Trois travées. Porte centrale. Grange à façade en pignon.
La façade à pignon de la grange est pourvue d'une quinzaine de trous de boulin. Nous avons repéré une rangée semblable sur le logis en pignon de la ferme de l'Infirmerie, et un nombre comparable de trous de boulin au village de Prailles, en deux rangées, et sur le pignon de la grange de Monteuil à Prailles en une rangée et demi. La façade du nouveau logement est comparable à celle d'un logement à la Touche de Beaussais, daté 1887, mais cette maison a des appuis moulurés et une couverture à longs pans et croupes.
Propriété privée
2000
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
2000
Liège Aurélie ; Pon Charlotte
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Poitiers - 102, Grand'Rue - 86020 Poitiers - 05.49.36.30.07