Ferme

Désignation

Dénomination de l'édifice

Ferme

Destination actuelle de l'édifice

Maison

Titre courant

Ferme

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Deux-Sèvres (79) ; Prailles

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Celles-sur-Belle

Lieu-dit

La Guitonnerie

Références cadastrales

1818 B2 537 à 539 ; 1975 AE 11 à 15

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

Isolé

Partie constituante non étudiée

Cour ; logement ; grange ; étable ; hangar agricole ; porcherie ; poulailler ; réservoir

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

17e siècle (?) ; 1er quart 20e siècle

Auteur de l'édifice

maître d'oeuvre inconnu

Description historique

L'ancien plan cadastral matérialise cette ferme dont les bâtiments ont subi de nombreuses modifications. Nous n'avons trouvé aucune source écrite antérieure à la Révolution sur cette ferme. Les éléments encore en place d'un ancien logis permettent de penser qu'il pourrait dater du 17e siècle. En 1818, la plus grande partie de la propriété appartenait à Pierre Magneron, mais la parcelle B 539, une partie du bâtiment comprenant l'ancien logis, était encore la propriété de Pierre Nicolas, qui venait de céder deux parcelles de jardin à Magneron. Il y avait donc eu un partage quelque temps auparavant. Vers 1843, les matrices mentionnent la construction nouvelle d'une maison imposée pour quatre ouvertures. En 1871, les matrices indiquent deux logements sur la parcelle B 537, celui imposé pour quatre ouvertures et un autre imposé pour six ouvertures. Le logis actuel a été rebâti et agrandi vers 1902 ; il se caractérise par un très grand surcroît ; l'installation d'un réservoir d'eau, en forme de petit château d'eau, sur l'emplacement de l'ancien puits est extrêmement rare. Dans le dernier quart du 20e siècle, le commun accolé au nord du logis a été aménagé en logement.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; moellon ; parpaing de béton ; enduit

Matériaux de la couverture

Tuile creuse ; tuile mécanique

Description de l'élévation intérieure

Rez-de-chaussée ; comble à surcroît

Partie d'élévation extérieure

Élévation à travées

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; pignon couvert

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier intérieur : escalier droit, en maçonnerie

Commentaire descriptif de l'édifice

Du plus ancien logis il ne reste que des vestiges. Ce logis faisait partie d'un ensemble de plan massé, situé au sud-est de l'habitation actuelle. La partie droite, à laquelle était peut-être accolé un four, a été rebâtie en parpaing ; sa façade est à l'ouest. La porte de droite de la partie gauche donne accès à la pièce d'habitation. Un évier en pierre est situé sur le mur de refend gauche ; un escalier droit en pierre donne accès au grenier. Les dépendances adossées à ce logis ont été démolies à une date inconnue. Le logement actuel a été rebâti en partie sur l'emplacement d'un bâtiment non identifié, peut-être un autre logement. La façade, à quatre travées et très grand comble à surcroît, est exposée à l'est. L'ancienne porte d'entrée n'est plus utilisée et un nouvel accès à la pièce servant de cuisine a été créé sur l'élévation latérale gauche, au sud. La mise en oeuvre des pierres calcaires dures autour de l'oculus éclairant la pierre d'évier a été conservée, mais la pierre d'évier a été supprimée. Tous les bâtiments sont couverts de tuiles creuses à l'exception d'une partie du bâtiment dans lequel se trouve l'ancien logis, qui est couverte en tuiles mécaniques et de la grange qui est couverte d'ardoises. Un réservoir d'eau, en forme de petit château d'eau, a été installé sur l'ancien puits.