Manoir ; ferme
Ferme
Manoir, ferme
Nouvelle-Aquitaine ; Deux-Sèvres (79) ; Prailles
Celles-sur-Belle
Le Breuil
1818 Gu 358 à 363 ; 1975 AV 133, 134
En écart
Cour ; logement ; grange ; hangar agricole ; séchoir
17e siècle ; 3e quart 19e siècle
Daté par source
Le premier seigneur connu du Breuil de Prailles est Jacques de Voulon qui épousa en 1533 Françoise le Maréchal. En 1663, Pierre de Voulon, écuyer, seigneur du Breuil de Prailles, ancien de l'église réformée de Mougon, participa au synode de Châtellerault. En avril 1679, demeurant à la Chevrie en Angoumois, il faisait faire un état des lieux de la maison noble, terre et seigneurie du Breuil à Prailles qu'il avait affermée. D'autres états des lieux du 18e siècle mentionnent comme propriétaires Gabriel Levesque, seigneur de Boisgrollier (1734) , et Léon-Charles Bellin, chevalier, seigneur de la Liborlière (1790). Le 6 messidor an III (24 juin 1795) , la métairie du Grand Breuil consistant en bâtiments servant à l'exploitation, deux granges, toits à brebis et une maison de maître, cour, coursoires, fut adjugée à Pierre Richard, Daniel-Benjamin Guimard, cultivateurs à Prailles, François Merlet, Jean Bernegoue et autres, pour 230.000 livres. Les bâtiments figurés sur l'ancien plan cadastral montrent une cour fermée au nord par un bâtiment allongé auquel une tour est accolé au sud-est, au nord-ouest par un bâtiment presque carré, et au sud par d'autres dépendances agricoles. La tour, accolée à l'angle sud-est du bâtiment nord, était probablement le pigeonnier attenant au portail d'entrée. La superposition des cadastres montre que l'ancien logis est située à l'emplacement du bâtiment nord-ouest et que la grange actuelle au nord se trouve à l'emplacement du bâtiment allongé avec la tour au sud-est. En 1869, Benjamin Guimard fait construire sur l'ancienne parcelle G 358, appelée le Champ aux agneaux, au nord-ouest, un nouveau logement imposé pour trois ouvertures. L'année suivante, en 1870, Pierre Guimard-Vandier fait lui aussi construire un nouveau logement au sud, sur l'ancienne parcelle G 363, le Jardin du rompis. Ces deux logements ont peut-être été exhaussés dans la dernière décade du 19e siècle : en 1890 le nombre d'ouvertures imposés du logement sud passe de trois à cinq et un portail, et en 1898 le logement nord-ouest de trois à six ouvertures. Les baies de la façade de l'ancien logis ont probablement été remaniées à cette époque. Les dépendances agricoles ont été reconstruites et d'autres bâtiments sont venus les compléter. A la fin du 19e siècle (1899) , la propriété a été partagée entre Pierre Guimard, fils de Pierre Guimard (1892) et de Jeanne-Louise Monnet, et petit-fils de Benjamin Guimard et de Madeleine Nocquet, et Marie Guimard, épouse de Florimond Baudelet. Les cheminées de l'ancien logis ont été vendu.
Calcaire ; moellon ; enduit
Tuile creuse
1 étage carré
Élévation à travées ; élévation ordonnancée
Toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe
L'ancien logis, couvert d'une toiture à longs pans couvrant les pignons, a une façade à trois travées. L'oculus au-dessus de la pierre d'évier est un remploi. L'élévation postérieure de ce logis présente au niveau de l'étage une baie à encadrement mouluré et appui saillant et une pierre de remploi ornée de motifs trilobés. Une baie chanfreinée subsiste sur cette élévation et sur l'élévation latérale nord au niveau du comble. Les deux nouveaux logis sont identiques : leurs façades, à trois travées et porte centrale, se distinguent par un bandeau d'appui au niveau des baies du comble, une corniche moulurée couronne les élévations antérieures et latérales, et leurs chaînes d'angle sont en forme de pilastres plats. Les couvertures sont à longs pans et croupes et les souches de cheminée en pierre et en briques. Les deux logis ont des dépendances adossées sous une couverture qui se prolonge vers l'arrière. Le logis sud est prolongé de chaque côté par des communs couverts d'une toiture à longs pans couvrant le pignon (four, buanderie). Sa façade apparaît irrégulière par le percement d'une nouvelle baie au niveau du rez-de-chaussée.
Sculpture
Ornement à forme géométrique
La pierre remployée dans la baie à encadrement mouluré sur l'élévation postérieure est ornée de motifs trilobés.
Trois travées. Porte centrale. Grange à façade en gouttereau. Grange à façade en pignon.
Propriété privée
2001
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
2004
Liège Aurélie ; Pon Charlotte
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Poitiers - 102, Grand'Rue - 86020 Poitiers - 05.49.36.30.07