Usine de matériel agricole
Usine de trieurs
Usine Marot
Usine de matériel agricole (usine de trieurs) Marot
Nouvelle-Aquitaine ; Deux-Sèvres (79) ; Niort ; 7 rue d'Antes
Deux-Sèvres
Niort
Antes (rue d') 7
1990 CE 330 à 332
En ville
Atelier de fabrication ; conciergerie ; chaufferie ; cheminée d'usine ; magasin industriel ; entrepôt industriel ; hangar industriel ; fonderie
3e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle ; 2e quart 20e siècle
1914
Daté par source ; daté par travaux historiques
Les premiers ateliers de cette usine de trieurs à grains sont construits à partir de 1871 pour Jules Marot, qui avait déposé le brevet d'un trieur à double effet en 1857. L'entreprise se développe rapidement dans les années 1880, avec l'édification de la conciergerie, le bâtiment des moteurs, un magasin et deux hangars. Emile et René Marot succèdent à leur père aux environs de 1890. Emile perfectionne les trieurs en déposant un brevet pour l'ensachage automatique des grains, un trieur à triple effet et une turbine à air permettant le triage des céréales par leur densité. Une rude concurrence s'établit entre les trieurs Marot et les trieurs Clert-Biscara, fabriqués également à Niort. Les appareils sont exportés en Europe, en Afrique du nord et en Amérique. De nombreux bâtiments sont bâtis dans les années 1900 : trois magasins, la fonderie, la menuiserie, le bureau, la ferblanterie. L'atelier de montage date de 1914 et la fonderie est agrandie à la même époque. A partir de 1924, Emile Marot dirige seul l'entreprise, et créé une société à responsabilité limitée en 1931. Les derniers bâtiments, construits dans les années 1930, sont un magasin à bois, un magasin et un laboratoire. Emile Marot dirige son entreprise jusqu'en 1950, associé à son gendre, Emile Taudière, qui reprend ensuite l'affaire. Après le décès de ce dernier en 1967, Edmond Brillaud dirige l'usine jusqu'à sa fermeture en 1980. Par la suite, le site est racheté par la ville de Niort, qui installe dans l'un des bâtiments les bureaux de son service des eaux. Effectif de 150 à 200 personnes vers 1910.
Calcaire ; moellon ; enduit ; pierre de taille ; brique
Tuile mécanique ; ardoise
1 étage carré ; étage en surcroît
Charpente en bois apparente ; charpente métallique apparente
Élévation à travées
Toit à longs pans ; pignon couvert ; shed ; lanterneau
Énergie thermique ; produite sur place ; énergie électrique ; achetée
Les bâtiments sont en moellon enduit, à l'exception de la chaufferie en pierre de taille et de l'entrepôt industriel en pierre de taille et remplissage en brique enduite. Ils sont en rez-de-chaussée et étage en surcroît, hormis l'atelier de montage en rez-de-chaussée et la conciergerie à un étage carré. Les toits sont à longs pans, sauf pour l'atelier de montage couvert de sheds. Seul le toit d'un hangar est en ardoise, les autres sont tous en tuile mécanique. La cheminée d'usine en brique fait environ 15 m de haut. Les charpentes sont en bois, hormis celle de l'atelier de montage.
Établissement industriel désaffecté ; menacé
Propriété publique
1990
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
2001
Van Riesen Wulf ; Moisdon-Pouvreau Pascale
Dossier individuel
Arrdt_niort
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