Manoir
Manoir du Treuil
Maison
Manoir dit du Treuil
Nouvelle-Aquitaine ; Deux-Sèvres (79) ; Celles-sur-Belle ; impasse des Tourterelles ; rue du Logis
Celles-sur-Belle
Le Treuil
Tourterelles (impasse des) ; Logis (rue du)
1822 B 162, 168 ; 1981 AT 57, 58, 61
En écart
Cour ; logement ; remise
Temps modernes ; 2e moitié 18e siècle
Daté par source
Le manoir du Treuil a été bâti à une époque inconnue, peut-être au 15e ou au 16e siècle. Avant la seconde moitié du 17e siècle, il a été donné à la mense abbatiale de Notre-Dame de Celles pour former le revenu des chapelles Saint-Pierre du Treuil et de la Trinité. Ce manoir est alors devenu une métairie de rapport. Plusieurs états des lieux (entre 1662 et 1762) décrivent cette métairie, mais non le logement secondaire. Vendu à la Révolution comme bien de 1ère origine, il a été adjugé le 28 mars 1791 à Charles Rouget la Fosse, demeurant à Niort. En 1822, lors de l'établissement de l'ancien plan cadastral, les parcelles B 161 à 170 appartenaient toujours à Charles [II] Rouget la Fosse, demeurant à Celles, à proximité de cette ferme, dans la propriété devenue depuis peu la mairie de Celles. A cette époque le logis de l'ancien manoir (B 168) était imposé pour six ouvertures et un logement secondaire (B 162) pour quatre ouvertures. Ce dernier, situé au bout de la rue du Logis, pourrait avoir été bâti dans la seconde moitié du 18e siècle et exhaussé dans la seconde moitié du 19e siècle. Acquis vers 1862 par Jean Pelloquin fils, aubergiste au Treuil ; sa famille y demeura jusque vers 1882. Vers 1884, après l'installation de leur fils Victor comme huissier à Celles, la propriété est vendue au Bourloton. Quant au logis principal, il a subi des remaniements multiples et extérieurement seule la tour d'escalier est un vestige de cet ancien manoir. Il est divisé en deux propriétés.
Calcaire ; moellon ; parpaing de béton ; enduit
Tuile creuse
Rez-de-chaussée ; 1 étage carré
Élévation à travées ; élévation ordonnancée
Toit à longs pans ; pignon couvert ; toit à longs pans ; croupe
Escalier hors-oeuvre : escalier en vis sans jour ; en maçonnerie
Le logis principal présente sa façade, à trois travées et porte centrale, sur le mur pignon nord-est. Les ouvertures ont été modifiées et la fenêtre de droite au rez-de-chaussée a été agrandie. La partie nord-ouest a été reconstruite en parpaings. L'élévation nord-ouest sur l'impasse a conservé quelques baies dont l'encadrement pourrait dater de la fin du 19e ou du début du 20e siècle. Les baies de l'élévation sud-est, au sud de la tourelle d'escalier, ont également été modifiées (appuis en béton, baie murée, porte ouverte). L'accès au logis secondaire, rue du Logis, se faisait par un portail à piles moulurées et une allée. Ce logement, qui présente sa façade, à trois travées et porte centrale, sur le mur gouttereau nord, se distingue par les frontons triangulaires moulurés surmontant les portes des élévations antérieure et postérieure.
Sculpture
Ornement à forme architecturale ; fronton ; pilastre
Les linteaux des portes des élévations antérieure et postérieure sont surmontés d'un fronton triangulaire mouluré. Les piles maçonnées de l'ancien portail d'accès sont ornées de pilastres cannelés.
Propriété privée
2002
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
2002
Pon Charlotte ; Liège Aurélie
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Poitiers - 102, Grand'Rue - 86020 Poitiers - 05.49.36.30.07