Château
Château
Hauts-de-France ; Somme (80) ; Querrieu ; 11 rue Bois-Galhaut
Villers-Bocage
Bois-Galhaut (rue) 11
1935 D 415
En village
Communs ; parc ; écurie ; ferme ; étable ; pigeonnier
16e siècle ; 17e siècle ; 3e quart 18e siècle ; 2e quart 19e siècle
2e quart 20e siècle
Datation par travaux historiques
La plus ancienne mention des seigneurs de Querrieu remonte à 1106. Au 16e siècle fut construit un château dont restent des vestiges : les deux tours rondes de la façade occidentale et le cellier qui s'étend sous la partie centrale du corps de logis. En 1596, le domaine passa par mariage aux Gaudechart, illustre lignage beauvaisien. Au 17e siècle, les Gaudechart firent réédifier l'ancien château : la structure générale du corps central et son élévation orientale remontent à cette campagne de reconstruction. A partir de 1753, Paul-Maximilien de Gaudechart modifia à nouveau l'aspect du château : comblement des fossés, percement de nouvelles baies, aménagement du parc. De cette époque datent le vestibule d'honneur et son escalier, ainsi que le petit et le grand salon au rez-de-chaussée. Au sud, se trouvaient alors une cour de communs avec colombier, écuries et remises, près du moulin seigneurial : de cet ensemble ne subsiste qu'un bâtiment (remanié) en briques et pierres. D'importants travaux furent enfin réalisés vers 1840, conférant son aspect actuel au corps de logis : reconstruction des ailes latérales, ajout d'un étage sur la partie centrale, et reprise du décor intérieur (beaux parquets en marqueterie). Parallèlement, le parc fut redessiné à l'anglaise (accès au château par deux allées latérales). Pendant la Première Guerre mondiale, le château de Querrieu servit de QG à l'armée britannique. Le péristyle oriental du corps de logis a été ajouté vers 1925. Le corps de ferme a été refait à l'identique dans les années 1980.
Brique ; brique et pierre à assises alternées ; calcaire ; torchis ; pan de bois
Ardoise ; tuile
2 étages carrés
Élévation ordonnancée
Croupe ; toit en pavillon ; toit à longs pans ; pignon couvert
Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie, suspendu
Le corps de logis est un édifice isolé, orienté est-ouest, construit en briques (avec quelques motifs en briques surcuites sur la façade orientale). La partie centrale, à deux étages-carrés, est flanquée de deux tours rondes côté ouest. Elle est encadrée par deux ailes symétriques, moins hautes (un seul étage-carré). Tout le corps de logis est couvert en ardoises, avec des toits à croupe (peu élevés sur les ailes, où ils ont presque l'aspect de terrasses). Au sud-ouest du corps de logis s'élèvent les communs : une écurie faite de matériaux hétérogènes (craie, briques et pierres, briques seules) et un corps de ferme comprenant logis, étables et pigeonnier, en briques et en torchis sur pan de bois. Ces bâtiments sont couverts en tuiles, avec des toits à longs pans. Le pigeonnier a un toit en pavillon. Cet ensemble bâti est entouré d'un grand parc anglais, avec une allée vers le nord, et un canal avec un bassin circulaire à l'est.
1988/01/12 : inscrit MH
À signaler
Escalier ; parquet
Propriété privée
1999
© Inventaire général
1999
Förstel Judith ; Platerier Sandrine
Dossier individuel
Conseil régional Hauts-de-France - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 21 mail Albert-Ier 80000 Amiens