Église paroissiale
Saint-Martin
Église paroissiale Saint-Martin
Hauts-de-France ; Somme (80) ; Cléry-sur-Somme ; rue Anne-Marie Vion ; rue de Cantereine
Communauté de communes de la Haute-Somme
Péronne
Anne-Marie-Vion (rue) ; Cantereine (rue de)
1830 E1 307 à 311 ; 2002 AB 150
En village
Presbytère ; salle paroissiale
12e siècle ; 15e siècle ; 16e siècle (détruit) ; 2e quart 20e siècle
1922 ; 1923 ; 1926 ; 1931
Daté par source ; daté par source ; daté par source ; daté par source
PV004580
Attribution par source ; attribution par source ; attribution par source
L'église de Cléry qui a été détruite au cours de la Première Guerre mondiale possédait des bas-côtés du XIIe siècle mais datait essentiellement du XVe siècle. Sa charpente apparente avait été posée au XVIe siècle. Son portail datait quant à lui du dernier quart du XVIIIe siècle. Cet édifice est constaté en très mauvais état sous le Second Empire. L'architecte Delefortrie travaille dès 1867 à un projet de reconstruction des voûtes de la nef et du chœur. Les travaux sont réalisés en 1873 ou 1874. Le cimetière, jusque là situé autour de l'église, est transféré en 1891. En 1919, dans l'attente de la reconstruction d'un nouvel édifice, l'exercice du culte est se fait dans une église provisoire installée dans un bâtiment préfabriqué de type Nissen*. Le projet de reconstruction est confié à l'agence de Jacques Debat-Ponsan, architecte à Amiens et à Paris, associée aux architectes Pierre Leprince-Ringuet et Paul Tissier. Le premier projet prévoyant un édifice d'une superficie supérieure d'un quart à celle de l'édifice antérieur (700 m² au lieu de 530 m2), il est pour cette raison refusé. Le projet définitif (plans datés du 10 décembre 1926 - devis de 907 909,90 F du 5 janvier 1927) est réalisé entre 1931 et 1933 après autorisation préfectorale en mars 1928 et adjudication du 24 avril 1928 à l'entreprise Trevisan (à Agen (Lot-et-Garonne)) pour les lots de maçonnerie et peinture, à l'entreprise Rochoux-Delanty (à Albert (Somme)) pour la couverture. La réception définitive, le 27 juin 1937, est retardée à cause d'importantes malfaçons dans le faîtage. Le mauvais état actuel de l'édifice semble être la conséquence de ces défauts d'origine. Le presbytère est reconstruit en 1875 sur les plans de l'architecte Zéphyr Prévost (établi au quartier du Mont Saint-Quentin à Péronne (Somme). Détruit durant la Première Guerre mondiale, il fait l'objet de trois projets de reconstruction successifs par l'architecte Emmanuel Chaine (Péronne) : en 1922, un premier projet de reconstruction à l'identique, un deuxième en 1923 et un troisième en 1926, un troisième projet, plus modeste. Le devis est établi en 1927. La réception définitive des travaux a lieu en 1929.Note :*. Tôle ondulée formant un demi cylindre dont les arêtes longitudinales sont posées sur deux autres tôles verticales plantées dans le sol, l’ensemble étant isolé et contreventé par la superposition de deux épaisseurs de tôle. Ce multicouche ondulé est rigidifié à l’aide d’une panne fixée à huit membrures. Les murs et le plancher reposent sur des plots en béton calés dans le sol. L’huisserie est ouverte exclusive- ment aux pignons revêtus de tôle ondulée. Ces pignons sont en planches pointées sur le cintre fait de poutrelles en bois (GUILLERME et al., 2013).
Brique ; calcaire ; béton armé ; pierre de taille
Ardoise
Plan en croix latine
1 vaisseau
Voûte en berceau brisé
Toit à longs pans pignon découvert ; croupe polygonale
Sont réalisés en pierre de taille demi-dure de Savonnières : les soubassements, les pilastres, les tympans des entrées. Sont en béton armé : les planchers du clocher, des sacristies, les poteaux et dalles de couverture du clocher, les linteaux des baies et abat-sons, l'ossature des voûtes et plafonds, les poutres maîtresses droites et arquées, les poutres de faîtage, le chevronnage et soutien du plafond, les gargouilles... Les murs en brique sont enduits intérieurement. Hourdis de remplissage pour voûtes et plafonds système Perret. Chaque travée est individualisée par un toit à 2 pans et un pignon découvert. Clocher-porche : tour carrée à 4 contreforts, horloge dans lanterne octogonale, inscription du Christ dans le gable du portail. Voûtes brisées à 3 pans, poutres arquées en trapèze.
Sculpture ; peinture ; vitrail ; mosaïque
Christ ; ange ; saint ; colombe ; monogramme ; ornement géométrique ; saint
Sculpture en ciment du Christ en croix, 2 anges, au-dessus du portail. Groupe de la Charité de Saint-Martin, peinture sur tribune (Vertus) et murs (pochoir géométrique) ; autel, fonts en mosaïque.
Clocher-porche ; reconstruite au même emplacement mais réorientée ; bas-côtés à pignons
Ce dossier de recensement du patrimoine de la reconstruction dans la Haute-Somme, établi en 2003, a été mis à jour et enrichi en 2017, dans le cadre de l'enquête thématique régionale : La première Reconstruction en Picardie.
Propriété de la commune
2003
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
2003 ; 2017
Bailly Gilles-Henri ; Caulliez Stéphanie ; Laurent Philippe ; Barbedor Isabelle ; Hoin Karl-Michael ; Decrouy-Nempon Clémence
Dossier individuel
Conseil régional Hauts-de-France - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 21 mail Albert-Ier 80000 Amiens