Église paroissiale
Saint-Pierre
Église paroissiale Saint-Pierre
Hauts-de-France ; Somme (80) ; Ault
Somme
Ault
1983 AC 443
En village
13e siècle ; 2e quart 14e siècle ; 3e quart 15e siècle
18e siècle ; 2e moitié 19e siècle
1340 ; 1475
Daté par travaux historiques
Une première chapelle aurait été fondée au 13e siècle par Adèle de Ponthieu et sa fille Aénor, comtesse de Dreux et Dame d'Ault. L'édifice aurait été ensuite agrandi une première fois, en 1340, par le maréchal de France Mathieu de Trie et sa femme Ide de Rosny, afin de remplacer l'église Notre-Dame, menacée par la mer. Avec l'exode des habitants de Eu, se réfugiant à Ault après l'incendie de leur ville par les troupes de Louis XI en 1475, l'église Saint-Pierre est à nouveau agrandie, la dernière travée de la nef et le transept sont reconstruits. Au 18e siècle, une porte formant un porche est aménagée contre les bas-côtés nord, condamnant les entrées nord et sud du clocher-porche. Des restaurations sont ensuite engagées, sous la conduite de Jérôme François Pion, entrepreneur de bâtiments à Saint-Quentin-Motte-Croix-au-Bailly, puis sous celle de Louis Lemarchand, architecte à Eu en 1806. Après l'incendie des combles de l'église, déclaré le 7 mai 1876, les voûtes de la nef et des bas-côtés sont refaites d'après les plans de Morice, architecte, et confiées à Eugène Colas, entrepreneur qui reconstruira de fausses voûtes d'ogives entre 1878 et 1879. C'est également au cours de cette période que les vitraux de la nef seront refaits entre 1889 et 1891. Le clocher sera restauré par l'architecte Dingeon.
Grès ; silex ; appareil en damier ; brique ; calcaire ; moyen appareil
Ardoise
Plan en croix latine
3 vaisseaux
Voûte d'ogives ; fausse voûte d'ogives
Toit à longs pans ; toit à deux pans ; croupe polygonale ; terrasse
Escalier hors-oeuvre : escalier en vis sans jour
L'édifice est construit en silex et grès alternés en damier, et parementé intérieurement en bloc de calcaire de moyen appareil. Le choeur, construit en calcaire, a été chemisé en briques. La nef et les bas-côtés sont couverts en fausses voûtes d'ogives en briques recouvertes de plâtre. Leur couverture est en longs pans. Le choeur, voûté d'ogives, est couvert d'une croupe polygonale. Les croisillons du transept, également voûtés de fausses voûtes d'ogives à liernes et tiercerons, sont couverts d'une toiture à deux pans. L'ensemble était à l'origine couvert de tuiles plates qui furent remplacées au 19e siècle par des ardoises. Le sommet de la tour est en terrasse.
Sculpture
Ornement à forme végétale ; ornement à forme animale ; ornement : représentation humaine
Sur les culs-de-lampe à l'entrée du transept sont sculptés des feuilles d'acanthe, sur les culots de la première travée du bas-côté sud l'on trouve des feuilles de chêne, sur les chapiteaux du choeur ce sont des crochets, sur l'arc en accolade des anciennes portes nord et sud du clocher-porche sont sculptées des étoiles de mer, sur les voussures du portail nord nous trouvons des coquilles Saint-Jacques, sur les culs-de-lampe de la pile nord-ouest de la croisée du transept est sculpté un ange tenant un phylactère, sur les culs-de-lampe de la dernière travée de la nef côté nord, nous trouvons un moine bénédictin tenant un livre ouvert dans les mains.
Clocher-porche,chevet polygonal à trois pans,nef sans éclairage direct latéral,pile circulaire,chapiteau à crochets,transept saillant
Restauré
1976/12/07 : classé MH
À signaler
L'appareil en damier de silex et de grès est assez remarquable.
Propriété de la commune
1996
© Inventaire général
1996
Isnard Isabelle ; Vincent Caroline
Dossier individuel
Conseil régional Hauts-de-France - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 21 mail Albert-Ier 80000 Amiens