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Plateforme ouverte du patrimoine

Phare d'Ault aussi appelé Phare d'Onival (Etablissement de signalisation maritime n°81/000)

Désignation

Dénomination de l'édifice

Phare

Titre courant

Phare d'Ault aussi appelé Phare d'Onival (Etablissement de signalisation maritime n°81/000)

Localisation

Localisation

Hauts-de-France ; Somme (80) ; Ault

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Subdivision de Saint-Valéry-sur-Somme

Lieu-dit

Onival (sur le point le plus élevé de la commune d'Onival dans la commune d')

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

4e quart 19e siècle ; 3e quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1885 ; 1950

Description historique

Le phare électrique était prévu par la loi du 3 avril 1882 et son projet approuvé par DM du 26 mai 1884. L'ancien phare de Cayeux, initialement prévu pour recevoir le nouvel équipement, n'avait que 28 m de hauteur. Il fallait envisager de très lourds travaux pour l'exhausser et renforcer sa tour de manière à donner au feu une portée géographique répondant à l'intensité lumineuse d'un appareil électrique. Les ingénieurs décident de construire un nouveau bâtiment dans un endroit plus favorable : au bourg d'Ault. La soumission sera présentée le 24 juin 1884 mais une décision d'ajournement en date du 26 juin 1886 retardera les travaux. Une nouvelle soumission en date du 23 juillet 1886 permet enfin l'érection de la tour. Les ingénieurs décident de construire le phare au moyen de briques, (un matériau pourtant décrié pour sa fragilité et sa porosité) pour des raisons évidentes d'économie. Trente ans plus tard il présentait une apparence inquiétante en grande partie due à la mauvaise qualité des briques mais aussi à la situation très exposée de la tour. L'humidité exsudait en effet à peu près en permanence des murs. Le sable calcaire entré dans la composition du mortier lors de la construction du phare absorbait l'eau des pluies avec une si grande facilité que ces dernières s'infiltraient par tous les joints notamment ceux exposés aux vents dominants. Cet état, encore aggravé par la porosité des briques, faisait que d'une manière générale, surtout après les périodes humides, l'intérieur du phare était couvert de moisissures et présentait un aspect lamentable. Ces détériorations obligèrent à d'importants travaux de réfection effectués par Joseph Martin entrepreneur à Ault-Onival (marché de gré à gré du 30 novembre 1917) et confirmèrent les craintes des ingénieurs quant aux difficultés d'emploi de la brique. En 1822-23-24, on exécuta à l'intérieur et à l'extérieur un revêtement spécial en ciment. Suite aux résultats de la Commission d'Enquête Nautique sur les phares électriques, le projet d'électrification ne fut pas suivi et les bâtiments construits spécialement pour loger les machines seront remis au Domaine. Le phare est détruit par explosifs le 16 juin 1940 Un projet de reconstruction est présenté dès 1942. - juillet 1951 : allumage sur une tour tronconique en béton armé à parement de briques et soubassement en pierres de taille selon les plans de Georges Martin, architecte des Bâtiments civils et Palais nationaux.

Description

Description de l'élévation intérieure

Étage de soubassement

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier dans-oeuvre ; escalier tournant

Commentaire descriptif de l'édifice

- Description architecturale : 1er phare : Hauteur au dessus de la mer : 101 m. Taille générale : 25 m. Hauteur plan focal 23 m. Description : Tour cylindrique peinte en blanc, puis noir à la partie supérieure. Consoles assemblées par des plates-bandes et rambarde métallique. Soubassement en pierres de taille avec chaînes apparentes. Fenêtres rectangulaires. 2e phare : Hauteur au dessus de la mer : 108, 20 m. Taille générale : 28 m. Hauteur 25, 10 m. Description : Tour tronconique revêtue de briques blanches émaillées, limitées à 17 m environ au dessus du sol, puis partie briques rouges agrémentée de motifs architecturaux. A 20 mètres se trouve la galerie extérieure du phare avec une balustrade en maçonnerie et arcatures. A l'intérieur, escalier en spirale en béton donnant sur un hall d'entrée avec un motif carrelé dessinant une étoile, rambarde en laiton, plusieurs niveaux internes avec enroulement des marches d'escalier. Fronton reprenant la date de construction du phare. - Description technique : 1ère optique : 07 juin 1892 : feu à éclats réguliers 4 secondes. Focale 0, 50 m. Autres optiques : 05 novembre 1907 : Feu fixe d'horizon blanc et rouge à occultations groupées toutes les 18 secondes, focale 0, 50 m. 10 janvier 1936 : feu électrique blanc à 3 occultations groupées 12 secondes, au 3/5 d'horizon focale 0, 50 m. Nouveau phare : 26 octobre 1944 : même identification. Juillet 1951 : feu blanc et rouge à 3 occultations toutes les 12 secondes, focale 0, 50 m. Combustible : Huile minérale : 1892. Vapeur pétrole : 1907. Electrification : 1936. Automatisation : 2001. - Etat actuel : optique fixe d'horizon au 1/2 à 4 panneaux marque BBT. Focale 0, 50 m. Feu blanc et rouge à 3 occultations groupées de 12 secondes. Portée 17 milles. Secteurs blancs et rouges. Support BBT. Lampe halogène 650W. Secours gaz. Lanterne Ø 2 m marque BBT au 1/2, peinte en rouge. Vitrage cylindrique sur 2 rangs. Coupole de 1951.

État de conservation (normalisé)

Bon état

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de l'Etat

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2001

Date de rédaction de la notice

2002

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Dreyer Francis ; Fichou Jean-Christophe

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Accès Mémoire

VISMER-PHARES-MARTIN ; VISMER-PHARES-ARCHI ; VISMER-PHARES-FORME-ROND ; VISMER-PHARES-LOCA-TERRE

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Hauts-de-France - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 21 mail Albert-Ier 80000 Amiens