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Plateforme ouverte du patrimoine

Cabines de bain (détruites)

Désignation

Dénomination de l'édifice

Cabine de bain

Titre courant

Cabines de bain (détruites)

Localisation

Localisation

Hauts-de-France ; Somme (80) ; Ault

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Côte picarde

Canton

Ault

Lieu-dit

Bourg-d'Ault (quartier du)

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Nom de l'édifice

Le front de mer de la station balnéaire du Bourg-d'Ault

Références de l'édifice de conservation

IA80001231

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

2e quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1929

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Auteur de l'édifice

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Description historique

Les cabines de bains destinées aux bains froids ont difficilement trouvé leur place sur la plage du Bourg-d'Ault, fréquemment soumise aux assauts des tempêtes. C'est au pied de la falaise que celles-ci sont placées, en petit nombre, l'espace étant limité. Au cours de l'entre-deux-guerres, on trouve la solution de les construire sur les flancs de la falaise. Ainsi, en novembre 1929, Lefèvre, agent-voyer communal, dessine un projet de cabines de bains : 13 sont prévues pour l'été 1930. Construites en ciment le long de la falaise, au sud de la plage, elles sont de taille uniforme, avec une longueur intérieure de 2, 25 mètres sur 1, 85 mètres de profondeur. Les volets des fenêtres à guillotine s'ouvrent de manière à former un auvent, et les portes sont vitrées dans leur partie supérieure, protégée par un volet mobile. Dans le même temps, le chemin de descente à la plage est maçonné, en remplacement d'un chemin en terre, formant accès aux cabines. Ces dernières ne sont pas détruites au cours de la Seconde Guerre mondiale, mais le sont lors de la construction du mur de soutènement de la falaise dans les années 1950. A partir de cette date réapparaissent des cabines en bois, alignées le long des murs. De nouvelles cabines en ciment sont alors construites sur les hauteurs, le long de la rue menant à Onival. Elevées sur deux niveaux, elles sont détruites dans les années 1980 à la suite de l'éboulement de la falaise. Actuellement, aucune cabine ne prend place sur la digue.

Description

État de conservation (normalisé)

Détruit

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2002

Date de rédaction de la notice

2003

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Justome Elisabeth

Typologie du dossier

Sous-dossier

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Hauts-de-France - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 21 mail Albert-Ier 80000 Amiens