Maison
Madelinette, Madolinette, Les Cormorans
Maison dite Madelinette, ou Madolinette, actuellement Les Cormorans
Hauts-de-France ; Somme (80) ; Ault ; 13 route de la Falaise ; allée Marie
Côte picarde
Ault
Bois-de-Cise
Falaise (route de la) 13 ; Marie (allée)
1983 AM 340 ; 1983 AM 340
En écart
Jardin
1er quart 20e siècle
Daté par travaux historiques
Attribution par source
Ogez, Jules Charles (commanditaire)
Maison dite Madelinette, ou Madolinette, puis Les Cormorans construite entre 1900 et 1903 (imposition du cadastre en 1903) par Théophile Bourgeois (signature des plans publiés) , architecte à Poissy (Yvelines) pour Jules Charles Ogez (source : matrices cadastrales) , négociant à Paris. Les plans de la villa sont publiés en 1903 dans le recueil d'architecture de Théophile Bourgeois 'Villas modernes', catalogue de constructions disponibles pour les divers maîtres de l'ouvrage ayant acquis un terrain dans le lotissement. Le commanditaire a aussi fait construire les deux villas voisines (Les Garamantes et Les Canards). Une extension latérale a été édifiée entre cette villa et la voisine à une date indéterminée (actuelle villa Les Canards). Les couvertures en ardoise des balcons ont été supprimées, et l'ensemble des épis de faîtage décoratifs et des garde-corps anciens, en bois, n'apparaît plus.
Brique ; ciment ; faux pan de bois ; enduit d'imitation
Ardoise ; zinc en couverture
Étage de soubassement ; 1 étage carré ; étage en surcroît
Toit en pavillon ; noue ; appentis
Habitation établie en milieu de parcelle, entre la rue et un chemin piétonnier. Le gros-oeuvre, en brique, est laissé apparent, hormis sur le faîte du mur qui présente un faux pan de bois en ciment, et à la base de l'élévation sur mer, recouverte d'un enduit imitant un appareil . La couverture, en ardoise, présente différents toits et de multiples décrochements, l'ensemble étant symboliquement soutenu par des aisseliers figurant un échassier. La façade sur mer est animée par des multiples balcons protégés par des auvents en charpente. Une fausse cheminée, caractéristique des réalisations de l'architecte, agrémente une façade latérale. La façade sur mer présente des travées irrégulières, mais la façade opposée présente trois travées avec accès médian. Cette entrée est protégée par une avancée contenant les water-closet à l'étage, formant porche hors-oeuvre. La distribution intérieure a subi quelques modifications. Les pièces du soubassement, anciennement remise à automobile, cave et citerne, ont toutes été réaménagées. A l'étage de comble, les deux chambres côté mer n'en font plus qu'une après destruction de la cloison centrale. Des carreaux rouges en terre cuite subsistent dans la cuisine (rez-de-chaussée surélevé) ainsi que le parquet à l'anglaise formé de longues lames dans l'ensemble des pièces à vivre. Les baies conservent les vantaux à petits carreaux d'origine. La rampe d'appui de l'escalier, en sapin, est ornée de motifs de fleurs de lys. La pièce de réception, nommée 'hall'par le maître d'oeuvre, est agrémentée d'une cheminée en bois avec panneau en cuivre. Les poutres apparentes sont ornées d'un animal stylisé.
Céramique ; menuiserie
Hippocampe
Bande de carreaux de céramique rouges et blancs marquant la séparation entre les niveaux du rez-de-chaussée et de l'étage. Aisseliers décoratifs en bois représentent un animal stylisé (échassier ?).
Propriété privée
2002
© Inventaire général ; © Conseil général de la Somme ; © SMACOPI
2003
Justome Elisabeth
Dossier individuel
Conseil régional Hauts-de-France - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 21 mail Albert-Ier 80000 Amiens