POP

Plateforme ouverte du patrimoine

Le lotissement de La Dune Fleurie

Désignation

Dénomination de l'édifice

Lotissement

Appellation d'usage

La Dune Fleurie

Titre courant

Le lotissement de La Dune Fleurie

Localisation

Localisation

Hauts-de-France ; Somme (80) ; Quend

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Côte picarde

Canton

Rue

Lieu-dit

Dunette (quartier de la)

Références cadastrales

1991 AD, AE ; 1991 AD, AE

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

2e quart 20e siècle

Commentaires concernant la datation

Daté par travaux historiques

Auteur de l'édifice

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Delagrange, Paul (commanditaire)

Description historique

Le lotissement est issu de la propriété dite La Dunette, de 70 hectares de superficie (longue de 1900 mètres et profonde de 350 mètres) , qui appartient à Paul Delegrange, industriel à Douai (Nord) , qui s'est fait construire la maison dite la Dunette entre 1905 et 1909 (imposition du cadastre en 1908) actuellement entourée d'un camping. En 1904, il voit l'intérêt de ses terrains situés près de la future station de Quend-Plage et décide de les mettre en valeur. Pour ce faire, il assèche la dune par un système de canaux, et la fixe grâce à une plantation de résineux pour laquelle il reçoit la médaille de Chevalier du Mérite Agricole en 1912. Par ailleurs, ce boisement protège du vent et distille des odeurs balsamiques. Le sol est ensuite nivelé pour pouvoir tracer des voies. Le propriétaire possède l'expérience du lotissement Les Iris, qu'il a réalisé au Touquet-Paris-Plage, approuvé par arrêté préfectoral le 23 juin 1925. Le lotissement qu'il réalise à Quend est approuvé le 19 octobre 1936, dessiné par le géomètre Xavier Boyeldieu. Le cahier des charges dressé le 18 avril 1936 n'impose pas l'obligation de construction après acquisition d'un terrain. Il est interdit de construire à moins de deux mètres des lignes séparatives de propriétés. Dans tous les cas, l'aspect boisé du lotissement doit être préservé. Le lotissement connaît assez peu de succès avant la Seconde Guerre mondiale, la plupart des constructions sont élevées à partir des années 1950, jusque dans les années 1990.

Description

Commentaire descriptif de l'édifice

Le lotissement de 27 hectares est planté de résineux, de marroniers et de peupliers, dans les propriétés (et non dans les allées). Les voies ne présentent pas de trottoirs maçonnés, mais des banquettes de gazon de 2 à 3 mètres de large, comme spécifié dans le programme d'aménagement de 1936. Celles-ci permettent de donner au lotissement un aspect paysager, de même qu'elles ont un pouvoir absorbant des eaux pluviales. 12 voies ont été créées : 3 avenues de 12 mètres de large (9 m. pour la voie et 3 m. pour les banquettes, de chaque côté) , 9 avenues de 10 mètres de large (6 m. pour la voie et 2 m. pour les banquettes de chaque côté). Deux voies de 6 mètres de large restent propriété des lotisseurs. Les intersections présentent des pans coupés de 5 mètres, excepté pour l'Avenue des Sycomores qui en compte 10 mètres. Un canal de dessèchement de deux mètres de profondeur est prévu pour évacuer les eaux pluviales, qui se déversent dans le canal du Marquenterre. Les maisons sont implantées au milieu de parcelle.

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2002

Date de rédaction de la notice

2003

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Justome Elisabeth

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Hauts-de-France - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 21 mail Albert-Ier 80000 Amiens

Avenue des Sapins, vue vers l'est.
Avenue des Sapins, vue vers l'est.
© Inventaire, général, ADAGP ; © SMACOPI
Voir la notice image