Foyer
Foyer de travailleuses
La Solidarité ; La Cordialité ; La Fraternité
Foyers de travailleuses dits La Solidarité, La Cordialité, La Fraternité (détruit)
Hauts-de-France ; Somme (80) ; Ault ; 38, 40 rue Gros
Côte picarde
Ault
Onival
Gros (rue) 38, 40
1983 AB 769, 770 ; 1983 AB 769, 770
En écart
Jardin
1er quart 20e siècle
Daté par travaux historiques
Siegfried, Jules (commanditaire) ; Hartmann-Marti, Henry, veuve (commanditaire)
Ensemble de trois foyers construits à des fins philanthropiques. Les foyers dits La Solidarité (AB 769) et La Cordialité (AB 770) ont été construits entre 1904 et 1907 (imposition du cadastre en 1907) , le premier pour la veuve d'Henry Hartmann-Marti, demeurant à Paris, et le second pour Jules Siegfried (source : matrices cadastrales) , ancien maire du Havre, industriel et politicien (ancien ministre du commerce et des colonies) , demeurant lui aussi à Paris. Le foyer dit La Fraternité, anciennement situé sur la parcelle AB 770, à côté de La Cordialité, a été construit le premier, entre 1901 et 1904 (imposition du cadastre en 1904) pour ce même Jules Siegfried, et a été détruit au cours de la Seconde Guerre mondiale. Les édifices recevaient des travailleuses en villégiature. Les cartes postales anciennes montrent qu'à l'origine, l'édifice du centre présentait des balcons en bois devant chaque baie (alors des portes-fenêtres) , et que les deux foyers excentrés disposaient de balcons filants.
Brique
Matériau synthétique en couverture
2 étages carrés ; étage de comble
Toit à longs pans brisés ; croupe brisée ; toit brisé en pavillon ; noue ; toit à deux pans
Edifices établis en coeur de parcelle et entourés d'un jardin. Le gros-oeuvre, en brique, est laissé apparent. Un bandeau horizontal formé d'assises de briques marque la séparation des niveaux. Le toit, en matériau synthétique, est couvert à longs pans et croupes brisés ou en pavillon brisé, selon le type de plan. Largement débordants, ils sont soutenus par des aisseliers en bois. Les deux habitations excentrées présentent trois travées, alors que l'édifice central en comprend cinq. Ce dernier est mis en valeur par un décrochement du toit au niveau de la travée du milieu, formant ferme débordante et pignon en façade.
Céramique
Des briques émaillées de couleur verte agrémentent ponctuellement les plates-bandes des baies.
Propriété privée
2002
© Inventaire général ; © Conseil général de la Somme ; © SMACOPI
2005
Justome Elisabeth
Dossier individuel
Conseil régional Hauts-de-France - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 21 mail Albert-Ier 80000 Amiens