Chapelle
Chapelle du cimetière de la Madeleine
Hauts-de-France ; Somme (80) ; Amiens ; Cimetière de la Madeleine
Grand Amiénois
Cimetière de la Madeleine
1813 F 188 ; 2003IZ 37, 39
En ville
Logement
1er quart 19e siècle
3e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle
1818 ; 1852 ; 1887
Daté par source ; daté par source ; daté par source
Attribution par source ; attribution par source ; attribution par source ; attribution par source
"Sources :Les débats du conseil des Bâtiments civils (AN) font état de plusieurs projets d'aménagement, d'un calvaire, d'une chapelle sépulcrale, d'un logement de desservant et de fossoyeur dans un bâtiment, présenté par l'architecte Cheussey, en novembre 1817 et en janvier 1818. Ils seront ajournés, contrairement au désir de la ville. Le projet de 1817 doit permettre de donner plus de discrétion à la décoration, de supprimer les deux sarcophages placés dans le renfoncement semi-circulaire qui sert d'entrée au logement du fossoyeur, de faire de cette sorte de porche, l'entrée de la chapelle. "Les ornements sévères et tristes contrastent trop avec l'habitation où le rez-de-chaussée et l'entresol est pour les vivants et la décoration que pour les morts." Il décide le renvoi du projet, dont "l´indiscrétion compromettrait les intérêts de la ville".Un troisième projet (adopté) est soumis en juin 1818, consistant en l'aménagement d'une chapelle, d'un logement pour le desservant et de deux autres plus petits pour un fossoyeur et un surveillant. Le conseil juge le décor proposé par l'architecte communal, "indécent dans ce lieu" ; l'architecte est engagé à supprimer le grand porche en hémicycle.Les documents conservés aux archives départementales indiquent qu'un dépositoire est établi sous la chapelle, en 1852. Des travaux y sont réalisés en 1866 par l'entrepreneur Florent Corroyer, sous la direction de l'architecte communal Leullier. Il sera agrandi en 1887 par Sauval, maçon à Ailly-sur-Somme. La porte de la chapelle est élargie en 1861.Les sources conservées aux archives nationales signalent l'attribution, en 1851, d'une copie du Christ au tombeau, exécutée par le peintre d'origine amiénois Jules Joly, d'après Titien. La commande est faite à l'artiste en 1850. Le tableau ne sera pas placé au-dessus de l'autel de la chapelle, en raison de ses dimensions.Travaux historiques :Selon Stéphane Comte (1847), le cimetière de la Madeleine est aménagé dans l'enclos de l'ancienne maladrerie, devenue propriété de la ville en 1675. La léproserie fondée au 13e siècle est affectée à l'accueil des pestiférés en 1665, date de l'aménagement de canaux et de la construction d'un bâtiment réalisé sur les plans de l´architecte feuillant frère Denis et orné de sculptures de Jean d'Arras. En 1785, le vaste enclos est fermé de murs et contient une grange en maçonnerie, couverte de tuile et d'ardoise, de 132 pieds de long et 30 pieds de large."
Brique ; enduit
Ardoise
Rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré
L'édifice de plan allongé, à corps central légèrement saillant, est construit en briques masquées par un enduit et couvert d'ardoises. Le corps central est surmonté d'un clocheton. La partie est, à usage de logement, se signale par la présence de plusieurs cheminées. Nombreux remaniements des ouvertures, principalement en façade nord.
inscrit MH partiellement ; classé MH
À signaler
Propriété publique
2005
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
2005
Barbedor Isabelle
Sous-dossier
Conseil régional de Picardie - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 88, rue Gaulthier de Rumilly 80000 Amiens - 03.22.97.16.57