Établissement vinicole
Coopérative vinicole
Union vinicole coopérative du Gaillacois
Quincaillerie
Union vinicole coopérative du Gaillacois, actuellement quincaillerie
Occitanie ; Tarn (81) ; Gaillac ; 30 rue Aristide Briand
Pays du Vignoble Gaillacois, Bastides et Val Dadou
Gaillac
Aristide Briand (rue) 30
2013 BT 01 528, 529
En ville
Maison ; hangar
2e moitié 19e siècle
1881
Daté par source
Attribution par source ; signature
Le registre des augmentations du cadastre mentionne en 1881 pour la parcelle D 468 des maisons appartenant à Léon Flourieusse subissant une augmentation de construction. Les deux maisons (l'une sur la rue, l'autre au fond de la parcelle, transformée en dépôt) semblent avoir été construites vers le milieu du 19e siècle : l'augmentation correspond peut-être à l'édifice qui est accolé à l'est de la maison sur rue. En 1931, la société l'Union vinicole coopérative du Gaillacois achète à Emile Durand-Delga les deux bâtiments mentionnés respectivement comme maison et comme chai. Elle y fait aménager en 1932 une batterie de cuves de 1200 hectolitres qu'elle fait réaliser par la Compagnie du Ciment-Verre de Paris qui a déjà travaillé pour elle à Cahuzac-sur-Vère. Une facture de la société datée de 1934 présente en en-tête une vue cavalière de l'ensemble des bâtiments qui forment déjà un ensemble important. Un hangar est aménagé en 1945 en utilisant en partie les constructions déjà existantes, qui doit correspondre à l'un des deux hangars à l'ouest et au nord de l'ensemble. La cave lui adjoint des bureaux en 1948, année où elle achète également le château voisin. Après le déménagement de l'Union vinicole dans le chai de l'avenue Foch en 1996, les bâtiments sont vendus à la quincaillerie Bru qui n'en modifie pas l'organisation.
Calcaire ; moellon ; enduit
Tuile plate mécanique
Plan rectangulaire régulier
Rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré ; sous-sol
Charpente métallique apparente
Élévation ordonnancée
Toit à longs pans ; toit en pavillon
Escalier hors-oeuvre : escalier droit, en maçonnerie
La quincaillerie occupe désormais l'ensemble des bâtiments qui s'étendent sur toute la profondeur de la parcelle 528. Le logement se trouve à l'angle sud-ouest, sur la parcelle 529 : de plan carré, il est couvert par un toit en pavillon en tuile plate mécanique. Son rez-de-chaussée, légèrement surélevé de façon à s'adapter à la pente du terrain, est surmonté d'un étage. La façade sur rue est ordonnancée : elle comporte cinq travées et voit ses niveaux séparés par un cordon régnant en brique qui fait écho à la corniche qui couronne l'ensemble. Les ouvertures en arc segmentaire ont un encadrement en brique avec appui saillant en pierre. L'élévation ouest reprend cette disposition sur deux travées : elle est ensuite interrompue au centre par un pilastre en brique qui semble avoir séparé la partie logement d'une partie qui a dû être agricole. Sur la partie gauche de cette élévation, le cordon et la corniche sont en effet doublé par une poutre en bois qui se poursuit sous la corniche de l'élévation postérieure. Un édifice à pignon est associé à la maison, dont il est mitoyen à l'est : son mur-pignon est percé d'un large portail qui permet de procéder aux divers chargements et déchargements suscités par la présence de cuves en ciment à l'intérieur. Celles qui sont conservées ont une contenance totale de 930 hl. La loge du portier ou du contremaître est restée en place. Le chai était surmonté d'un logis auquel on accède par un escalier droit desservant une porte-fenêtre à l'étage. La seconde fenêtre de l'étage du mur pignon semble avoir également été une porte-fenêtre (traces d'encadrement en brique se poursuivant sous l'appui) ce qui serait cohérent avec la vue de 1934. Une aile basse rejoint cet ensemble à la maison de fond de parcelle : elle a dû abriter des cuves mais sert désormais pour la quincaillerie. Au sous-sol, une grande salle divisée en trois vaisseaux par des poteaux servait à la conservation du mousseux. La maison du fond de la parcelle a été reconvertie en bâtiment utilitaire et ses fenêtres ont été murées. Elle s'est vue adjoindre au nord un chai qui a conservé ses cuves (d'un total d'environ 2349 hl) avec la plaque de leur constructeur, la compagnie du ciment-verre. Les encadrements de certaines des cuves sont peints, d'autres sont ornées d'une plaque avec un motif de grappe de raisin.
Propriété privée
2013
(c) Inventaire général Région Occitanie
2013
La Taille Alice de
Dossier individuel
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