Église paroissiale
Saint-Martin
Ancienne église paroissiale Saint-Martin
Occitanie ; 81 ; Sorèze
Parc Naturel Régional du Haut-Languedoc
Dourgne
1833 A 500 ; 1986 A 198
En ville
Limite 15e siècle 16e siècle
1512
Daté par source
L'église Saint-Martin est mentionnée pour la première fois en 1120. L'église paroissiale romane est reconstruite à la limite du 15e siècle et du 16e siècle. En 1508, un contrat définit la construction d'une chapelle latérale et en 1512, un contrat commande la fonte d'une cloche, terminus ad quem du chantier. L'église paroissiale est détruite lors du deuxième sac de Sorèze en 1573, destruction qui ne touche pourtant pas l'abside et le clocher. La couverture du clocher est refaite en 1717 et dans le dernier quart du 18e siècle, des travaux importants sont menés sur le clocher, après des dommages engendrés par la foudre. L'emplacement de la nef a été occupé par la suite par le cimetière puis les fondations du pourtour de la nef et des chapelles latérales sont détruites en 1773, lors du percement de la nouvelle rue qui mène à la porte fortifiée Malmagrade. Le chevet Saint-Martin est classé Monument Historique le 17 avril 1879. En 1887, la toiture est refaite et les fenêtres sont consolidées. En janvier 1889, la charpente est refaite. En 1902 et 1906, la toiture fait l'objet de nouvelles réparations. Entre 1937 et 1939, le projet de crénelage du clocher de Boeswilwlad est adopté et exécuté. Un devis supplémentaire est dressé en 1941 pour la reconstitution des merlons.
Calcaire ; schiste ; moellon ; pierre de taille ; moyen appareil
Ardoise
Voûte d'ogives ; voûte en berceau ; en tas de charge
Flèche polygonale
Escalier demi-hors-oeuvre : escalier en vis sans jour
La restitution de l'ancienne église Saint-Martin, grâce à un document de 1773, permet de révéler une église à nef unique de trois travées clôturée par un chevet polygonal. Elle faisait alors 27 mètres de long sur 12,5 mètres de large. La nef unique était couverte d'une charpente apparente, au vu des trous de pannes encore visibles dans le mur triomphal du chevet. Elle était cantonnée au sud de deux chapelles latérales voûtées d'ogives à hauteur des deux premières travées, la dernière travée de la nef était bordée au nord d'une chapelle latérale. Le portail était ouvert au sud de la troisième travée. Le chevet, dont le gros-oeuvre est constitué de moellons de calcaire, de granite et de schiste est couvert d'une voûte d'ogives. L'abside heptagonale est épaulée par des contreforts très saillants et très épais surmontés par des arcs bandés entre ces derniers et supportant un chemin de ronde crénelé auquel on accède par une tour d'escalier en vis. A ce niveau, le chevet est surmonté d'une salle voûtée en tas de charge, dont la mise en oeuvre est moins soignée, desservie par un escalier en vis qui dessert aussi l'étage campanaire ajouré sur tous ses faces par des baies dotées de remplages de type flamboyant mais tardif ou Renaissance et de colonnettes à chapiteau. Le clocher est surmonté d'une flèche polygonale couverte d'ardoise en écaille. L'arc triomphal de l'abside est mouluré par une succession de cavets laissant libre cours à la multiplication des chapiteaux sculptés. Les motifs sculptés renvoient au vocabulaire stylistique flamboyant (animaux fantastiques tels que le basilic, ...) dans lequel intervient des sujets Renaissance tels que des putti.
Sculpture
Blason ; ornement animal ; ange
Les chapiteaux de l'abside sont sculptés de motifs figurés, d'ornement animal (animaux fantastiques) et de blasons.
1879/04/17 : classé MH
Clocher : classement par avis de classement du 17 avril 1879
Propriété du département
2005
(c) CAUE du Tarn ; (c) Inventaire général Région Occitanie
2005
Béa Adeline
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47